jeudi 15 avril 2010
Un de reçu, un de perdu
Une adolescente qui ne parle que le serbo-croate, sa langue maternelle, qui désire apprendre l'allemand et qui tombe dans le coma (la nouvelle ne dit pas dans quelles circonstances, ce serait pourtant d'un intérêt certain: un accident violent? un coup porté à la tête?).
À son réveil, elle ne parle plus croate, seulement l'allemand.
Elle a obtenu ce qu'elle désirait mais a perdu quelque chose qu'elle ne désirait pas perdre.
Cela a presque la structure d'un conte.
Peut-être cela a-t-il pour cette raison une morale: on n'obtient ce qu'on désire qu'en sacrifiant quelque chose: un de reçu, un de perdu.
Pour le reste, les médecins semblent très prudents à propos des tenants et aboutissants de cette histoire.
Je dirais quant à moi qu'on néglige trop la part du désir dans l'apprentissage.
Il y aurait moins de «décrochage», moins d'abandon scolaire si on suscitait un désir à l'égard de ce qu'il y a à apprendre.
Mais pour cela il faudrait que les programmes scolaires soient adaptés à chacun et je ne crois pas que les sociétés soient prêtes à cela.
heure 12:12:00
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