samedi 11 juillet 2009

Le Sexe: moyen de prévention et exercice de réadaptation

(Cliquez l'image pour mieux la lire et la voir)

Je vous présente ce compte rendu de deux livres tiré du magazine «Psychologies» (page couverture ci-dessous: en principe c'est un magazine pour femmes mais j'y jette un coup d'œil quand ma femme m'y signale des éléments intéressants) du mois de juin dernier qui m'a beaucoup intéressé puisque l'air de rien il parle en creux d'un autre aspect nuisible de la morale religieuse laquelle prétend que se faire du bien à soi sexuellement est immoral (le mot que les religions utilisent est le mot «contre nature» mais des religions qui demandent de croire en la résurrection et en la présence réelle d'un dieu dans du pain aplati ou ordinaire ne devraient jamais parler de choses ou de pratiques «contre nature»).

Les livres dont parle le compte rendu (dont je vous transcris le texte ci-dessous) semblent au contraire trouver à la masturbation, à l'utilisation de godemichés, à l'amour sexuel et à l'orgasme en général des vertus médicales. Voyez:

La Masturbation guérit-elle?

Les «marketeurs» du sexe veulent nous convaincre que les sex toys sont la dernière tendance sexuelle? Rien de mieux que de se pencher sur «Technologies de l'orgasme», de l'historienne américaine Rachel P. Maines, pour voir que l'on est loin du compte! En effet, il en existait déjà dans L'Antiquité et au Moyen Âge. Pour le plaisir, mais aussi... pour guérir! À La fin du XIXe siècle, les vibromasseurs et consorts étaient destinés à « soulager» l'hystérie. Si nous sommes revenus de ces croyances, l'idée que la masturbation puisse remplir une fonction médicale suit son chemin. Pour preuve, dans leur «Petite Histoire de la masturbation», les médecins Pierre Humbert et Jérôme Palazzolo citent une étude australienne, selon laquelle les hommes qui éjaculent plus de vingt fois par mois présentent moins de risques de développer un cancer de la prostate. Et rappellent l'efficacité de la masturbation comme rééducation après la chirurgie urologique. Qui osera encore dire qu'il y a du mal à se faire du bien?

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