mercredi 8 juillet 2009

À des pâquerettes mortes

Je l'avoue, je n'aime pas tondre la pelouse. J'aimerais autant ne pas en avoir. Mais il y a des règlements municipaux à ce sujet.
Le chant de la tondeuse me plonge dans des abîmes de tristesse.
Enfin, je suis allergique à ce qui s'échappe de l'herbe quand on la coupe.
Comptant sur ma paresse et ma négligence, ces quatre petites pâquerettes des champs ont ouvert leurs pétales et offert leur cœur aux insectes qui l'aimeraient.
Hélas elles ont trop attendu pour tenter leur chance: elles ne sont plus maintenant car la tondeuse a chanté.
Elles ne sont plus que sur cette photo, que je dédie à leur souvenir impérissable.

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