Dans son livre d'essais -que je suis en train de lire, parallèlement aux livres que j'ai reçus comme étrennes et dont je ne pourrai pas ne pas vous parler bientôt- Donna Leon (je vous en ai déjà parlé avec enthousiasme ici) fait un intéressant parallèle (c'est le jour des parallèles et des parallèlement).Je vous présente ci-dessus la page couverture de ce livre, intitulé « Sans Brunetti » -puisque Donna Leon n'y raconte pas les aventures du commissaire vénitien qu'elle a créé. L'auteure y est photographiée en train de s'adonner à son vice favori (regardez bien).
Voici ce parallèle auquel je vous laisse réfléchir (je vous ferai éventuellement d'autres citations du livre dans des notes ultérieures):
Le jeu n'a jamais eu le moindre intérêt pour moi et je le trouve aussi dépourvu de sens que le body-building ou la récitation du rosaire. Ces trois activités, d'ailleurs, paraissent avoir pour caractéristique commune de faire passer le temps tout en laissant espérer que leur exercice débouchera sur une sorte de salut. Au moins, les adeptes de la gonflette observent-ils en eux un changement physique et les vieilles qui égrènent leur chapelet peuvent-elles le faire sans perdre l'argent de l'épicerie du mois.
Permettez-moi de vous signaler que seule la gonflette a un résultat positif.
Et que les vieilles égrenant leur chapelet ne peuvent se voir vraiment qu'en Italie.
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