mercredi 7 janvier 2009

Mafiosi oui sur Facebook. Mamans allaitant leur bébé, non!

(cliquez le texte pour mieux le lire)

Je vous présente ci-haut l'image des deux premiers paragraphes d'un article dont j'ai pris à l'instant connaissance.
Le journal «Le Monde» () parle de la censure secrète, rampante, dissimulée, qui s'exerce dans les médias états-uniens, même internationaux, ici sur Facebook, mais aussi sur Google par exemple, et dans tous les réseaux télévisuels et toutes les chaînes de journaux des États-Unis.
La chose est moins visible qu'en Chine ou dans les autres pays qualifiés de totalitaires mais tout aussi vraie.
On peut saisir là certains mécanismes de cette censure et, surtout, d'où elle provient dans l'inconscient états-unien.
Le meurtre, le vol, les trafics divers et ceux qui en sont responsables, c'est-à-dire les mafieux, les bandits, les assassins et, en général, ceux qui utilisent une arme, ne font l'objet d'aucune censure, font au contraire l'objet de toutes les indulgences car ils représentent la couche profonde de l'âme états-unienne.
Les femmes qui montrent leur sein nu -surtout pour accomplir une tâche aussi naturelle et aussi essentielle que celle de nourrir leur petit- sont, quant à elles, l'objet de toutes les censures.
Comme dans Tartuffe* ou l'Imposteur (vous savez, de Molière), qui dit hypocritement:

Veuillez cacher ce sein que je ne saurais voir.

Alors que celles qui montrent ostensiblement, mais à travers leurs vêtements (il faut être chaste quand même), de gros et obscènes seins de vache (genre Pamela Anderson, et excusez-moi d'insulter ainsi les vaches), manifestement inaptes à nourrir, aptes seulement à entretenir les fantasmes des meurtriers, des assassins, des trafiquants de drogues, des ripoux et autres membres de la National Rifle Association, sont, elles, affichées sur tous les écrans et dans tous les magazines, partout, sans vergogne.

* Ce faux dévot ferait un citoyen exemplaire aux États-Unis, parmi ces faux fervents de la démocratie et qui, comme leurs ennemis talibans, n'invoquent la religion que pour y puiser des raisons de répandre le sang.
Il faut dire que les religions sont des viviers de raisons pour répandre le sang.

1 commentaire:

orfeenix a dit…

Je m' insurge avec vous contre cette pudibonderie que les dieux renieraient s'ils existaient!

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