jeudi 15 janvier 2009

Peau humaine=toile

Saviez-vous que ce tatouage sur le dos d'une personne, Tim Steiner, un musicien suisse, est déjà vendu et que l'heureux acquéreur en prendra possession à la mort de son porteur (s'il meurt avant le porteur, ce sont ses héritiers qui pourront en prendre possession). En attendant il peut l'exposer trois fois l'an.
L'auteur est le Belge Wim Delvoye qui a naguère tatoué des cochons (il est plus facile, à mon avis, de prendre possession de ces tatouages-là pour leurs éventuels acquéreurs) et a fabriqué une machine à créer des crottes (une machine animale en quelque sorte).
L'acquéreur du tatouage de dos de Tim Steiner est un collectionneur allemand, Rik Reinking (une page en allemand au bout de ce lien).
Toutes ces informations, je les ai prises dans le numéro de novembre (no 29) d'« Art Magazine », où j'ai puisé maintes autres informations que je vous livrerai au fil des jours et de l'inspiration.
Mais je vous recommande l'achat du magazine qui est très instructif et très bien illustré.
Je me souviens avoir entendu parler jadis de livres dont la couverture était en « cuir humain » (d'une qualité de cuir incomparable, confiait-on) mais c'est la première fois à ma connaissance qu'un artiste, au lieu de toile ou d'un quelconque support inanimé ou animal, se sert de peau humaine comme support d'une de ses œuvres, j'entends comme support détachable du corps de son porteur.
Si j'avais à me faire faire un tatouage je préférerais que ce soit l'œuvre d'un artiste mais j'aimerais mieux négocier son acquisition (à un prix d'ami, n'est-ce pas ?) et en léguer la propriété à mes propres héritiers.
Afin que ma peau au moins reste dans la famille.
En ce qui concerne l'œuvre elle-même de Wim Delvoye, j'avoue avoir vu des tatouages sur les peaux de Japonaises qui m'ont plu bien davantage et m'ont paru bien davantage dignes d'être transmis en héritage.
De gustibus ...

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