Pascal, guerre, Birmanie, Chine

Un dialogue imaginé par Pascal (à gauche) à mettre en relation avec la note sur la peine de mort ici (cliquez pour y parvenir) :

• Pourquoi me tuez-vous?
• Et quoi, ne demeurez-vous pas de l'autre côté de l'eau ? (...) Si vous demeuriez de ce côté-ci, je serais un assassin et cela serait injuste de vous tuer de la sorte ; mais puisque vous demeurez de l'autre côté, je suis un brave, et cela est juste.
Mais si ces gens de l'autre côté de l'eau sont une junte militaire manifestement mafieuse et criminelle (je parle de la junte militaire de Birmanie), et d'autant plus criminelle qu'elle est soutenue par la Chine, elle-même mafieuse et criminelle (la gauche rejoint toujours la droite quand elle est extrême et ne songe qu' à conserver le pouvoir), est-ce qu'il ne serait pas juste de faire en sorte d'être brave et de les arrêter pour les juger ?
Moi je préférerais qu'on les exécute immédiatement mais je me laisse ainsi aller à la loi naturelle qui plaît tant au pape et à ses sbires. Veuillez me pardonner d'être si peu (ou aussi) humain !