Une pensée intéressante de Rémy de Gourmont (à gauche) à propos de cette décision récente des juges actuels de la Cour suprême des États-Unis (le siège de cette Cour est un beau bâtiment néo-classique en bas) qui valide l'exécution des condamnés par injection:
Il est à peu près évident que ceux qui soutiennent la peine de mort ont plus d'affinités avec les assassins que ceux qui la combattent.
Car légal ou non, un meurtre est un meurtre et on ne peut, sans illogisme, prendre parti pour un certain type de meurtrier (le meurtrier légal) et contre un autre type (le meurtrier illégal).
Évidemment la famille des victimes ressent un désir de vengeance et nous le ressentons tous même si nous ne sommes pas parents avec les victimes.
Parfois même je me surprends à être content de certains assassinats (prenant ainsi parti en faveur du meurtrier illégal tout en étant toujours contre le meurtrier légal. Ah l'esprit humain!).
Mais peut-être la peine de mort n'est-elle pas ce qui convient pour faire expier les meurtriers.
Julien Green (un états-unien qui écrivait en français et qui est un grand écrivain français du 20e siècle. Photo à droite) disait quelque part (il a tellement écrit) que la mort n'était peut-être pas une punition.
Peut-être, pour certains, est-elle une délivrance. Peut-être, parfois, est-elle une récompense.
Je pense que les meurtriers devraient expier en perdant -sans mourir- leur vie au service des familles de leurs victimes ou, mieux encore, au service de l'humanité.
En servant de cobayes pour certaines expériences scientifiques par exemple (dans certaines limites, pour ne pas tomber dans la barbarie nazie ou soviétique ou maoïste).
Et que cette contribution soit publique afin de servir de substitut de vengeance, de substitut a cette loi du talion -qui est si naturelle qu'il faut l'éliminer comme à peu près tout ce qui appartient à la loi dite «naturelle».
La source fondamentale de l'inégalité et de l'injustice.
Évidemment la famille des victimes ressent un désir de vengeance et nous le ressentons tous même si nous ne sommes pas parents avec les victimes.
Parfois même je me surprends à être content de certains assassinats (prenant ainsi parti en faveur du meurtrier illégal tout en étant toujours contre le meurtrier légal. Ah l'esprit humain!).
Mais peut-être la peine de mort n'est-elle pas ce qui convient pour faire expier les meurtriers.
Julien Green (un états-unien qui écrivait en français et qui est un grand écrivain français du 20e siècle. Photo à droite) disait quelque part (il a tellement écrit) que la mort n'était peut-être pas une punition.
Peut-être, pour certains, est-elle une délivrance. Peut-être, parfois, est-elle une récompense.
Je pense que les meurtriers devraient expier en perdant -sans mourir- leur vie au service des familles de leurs victimes ou, mieux encore, au service de l'humanité.
En servant de cobayes pour certaines expériences scientifiques par exemple (dans certaines limites, pour ne pas tomber dans la barbarie nazie ou soviétique ou maoïste).
Et que cette contribution soit publique afin de servir de substitut de vengeance, de substitut a cette loi du talion -qui est si naturelle qu'il faut l'éliminer comme à peu près tout ce qui appartient à la loi dite «naturelle».
La source fondamentale de l'inégalité et de l'injustice.
2 commentaires:
Article intéréssant!
Merci.
Jack
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