mardi 22 avril 2008

Soutenance, champagne et festivité

À ma soutenance de thèse à Aix-en-Provence (cette soutenance s'est bien passée, ma femme m'en assure -pour ma part je ne m'en souviens guère car je n'étais pas tout à moi comme vous l'imaginez), nous étions seuls, ma femme et moi, pour fêter.
Nous avions résolu, les jours précédents, d'aller boire une bouteille de champagne Cuvée Belle Époque de la maison Perrier-Jouët (voyez la belle bouteille «Art Nouveau» à gauche) au bistro Belle Époque (deux photos ci-dessous) sur le Cours Mirabeau après ma soutenance.

Pourquoi ce petit déluge de «Belle Époque»? Parce que ma thèse portait sur «À la recherche du temps perdu» de Marcel Proust et que ce texte, même s'il révèle l'envers de la Belle Époque, a été écrit à cette époque (qui s'étend à peu près de 1890 à 1914).
Mais voilà, il ne restait plus de Cuvée Belle Époque.

Que faire?
Nous avons suivi la suggestion que nous faisait le garçon et nous nous sommes «contentés» d'une Cuvée Grand Siècle (voir la photo à droite)
de la maison Laurent-Perrier, nous promettant de nous acheter des Cuvée Belle Époque lors de notre retour à Arvida pour la partager avec nos parents et nos amis (ce que nous avons fait et nous avons conservé depuis presque 30 ans une bouteille vide tant nous la trouvons belle).

Nous étions un peu éméchés après avoir bu la bouteille de champagne (même si nous l'avons un peu partagée avec nos voisins des tables voisines) et, après nous être un peu reposés à l'hôtel (le Grand Hôtel du Roi-René, je vous reparlerai de cet hôtel célèbre un jour), et avoir tenté d'aller manger chez Charvet, un restaurant deux-étoiles à l'époque et qui est aujourd'hui disparu, nous sommes allés manger une énorme bouillabaisse au restaurant Mazarin -disparu lui aussi et qui a rouvert, à ce qu'il semble, sous le nom de «Bistro Romain» (photo ci-dessous: remarquez le style un peu «Art Nouveau» là aussi).

(Cliquez les photos pour zoomer, vous verrez vraiment mieux)

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