dimanche 20 avril 2008

Cioran, Dieu et Bach

Quand on entend les Variations Goldberg de Jean-Sébastien Bach (à gauche) -l'une des premières pièces classiques que j'ai aimées vers 12 ou 13 ans par Glen Gould-, on comprend un peu ce qu'écrivait Émil Cioran (à droite):

S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.

D'ailleurs Dieu ou les dieux ou les quasi-dieux
(comme Marie (de Giotto ci-dessous) mère de Jésus, plus représentée à elle seule que toutes les plus grandes déesses de toutes les religions, et davantage que son fils même, pourtant censé être, lui, Dieu. Mais, entre vous et moi, cette petite Juive obscure n'est-elle pas depuis 2000 ans une déesse?), les dieux donc ne doivent-ils pas leur existence même aux artistes et aux écrivains?


Voici la première partie de ces Variations par Daniel Barenboim (celles de Glen Gould sur YouTube ou DailyMotion ne me satisfont pas pour le moment):



Voici la deuxième partie:



Et la troisième:



Voici la dernière:

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire