vendredi 16 mai 2008

Un Petit Notaire amateur de prière et maire

La démocratie c'est le pouvoir de la majorité limité par le droit des minorités et le respect des croyances de chacun des citoyens.
Car si on applique uniquement la loi de la majorité sans respect des minorités au Canada (dont fait encore partie le Québec, je le déplore), tout doit se dérouler en anglais au Québec et les prières doivent être protestantes car la majorité au Canada est anglaise et protestante.
Cette véritable loi de la majorité, ce petit notaire de province qui sert de maire à Saguenay, -Jean Tremblay- ne le sait peut-être pas encore.
Il ne l'a sans doute pas appris lors de ses études de droit notarial, -où l'on devait être plus attentif à l'époque à la manipulation de l'argent des autres à son propre profit qu'aux droits de tous les citoyens.
Ou, la question ne l'intéressant peut-être pas, il était inattentif. Ou s'absentait peut-être pour aller à la messe s'adorer lui-même en s'imaginant adorer son dieu.
Il en est encore aux croyances et aux pratiques
duplessistes (l'équivalent français de duplessiste serait louis-philippard ou bonapartiste), -foi catholique, faveurs aux amis (c'est-à-dire aux lèche-cul et aux «téteux» qui admirent le cheuf*) et actes vindicatifs à l'égard des esprits critiques et des adversaires.
Et il inaugure les séances du conseil municipal par une prière chrétienne, faisant fi des autres croyances ou des incroyances présentes dans la ville.
J'allais citer Karl Marx
tous les grands événements et personnages de l’histoire du monde se produisent pour ainsi dire deux fois … la première fois comme une grande tragédie (Maurice Duplessis), la seconde fois comme une farce sordide (Jean Tremblay)»). Mais il y a le mot «grand» dans cette citation, qui est trop grand pour notre petit maire.
J'allais présenter ce benêt médiéval d'avant 1960 égaré au 21e siècle en compagnie de ceux qui,
mutatis mutandis, avaient le même esprit que lui et agissaient comme lui (je le fais mais c'est lui faire trop d'honneur, tellement ces gens le dépassent par l'intelligence et l'influence internationale: Léonid Brejnev, Maurice Duplessis, notre petit notaire, et Joseph Bonanno ci-dessous):


J'ai décidé de lui donner une compagnie qui lui convient mieux (les deux clowns les moins drôles sont en 2e et 3e positions):


* cheuf: prononciation québécoise de «chef» sous Maurice Duplessis par ses «téteux» (pour les anglicistes, «téteux» en québécois est sans doute l'équivalent de «sucker» en américain). Prononcé ainsi le mot «chef» désigne un chef veule.

Dominus vobiscum (Le maître/le maire soit avec vous)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

La meilleure description que j'ai lue sur le net de ce faux jeton de maire. Ne lâchez pas.

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