Voici une vue partielle du parc municipal près de chez moi (photo satellitaire où il est marqué d'un «A» sous le «Petit Larousse» en bas), qui ne se lasse pas de faire fleurir et refleurir -et de les semer à tout vent comme la demoiselle des dictionnaires Larousse (voyez-la en 2006 en bas)- ces pissenlits, cette fleur mal aimée, amenée, dit-on, de France par les ancêtres des Québécois.
Ces ancêtres l'avaient importée pour des raisons alimentaires et curatives.
Et comme ce sont eux -nouveaux nomades- qui, avec leurs alliés amérindiens, ont découvert et exploré la plus grande partie de l'Amérique du Nord (sous le nom de «voyageurs» -allez voir dans les dictionnaires: le mot est même passé tel quel en anglais tellement leur présence a été prégnante), ils l'ont apportée partout où ils sont allés.
Les Québécois sédentarisés n'ont jamais pu l'aimer et ils la pourchassent inlassablement de leur gazon, qu'ils veulent anglais alors que le Québec n'a pas le climat approprié.
Certains d'entre eux -très rares- ont commencé à en apprêter les feuilles en salade mais cela prendra sans doute quelques décennies avant qu'ils la trouvent belle, cette fleur qui éclate comme mille petits soleils.
Et qui, avec l'aide de leurs ancêtres, a colonisé toute l'Amérique du Nord.
jeudi 29 mai 2008
Fleurs de pissenlits
heure 15:58:00
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