Je me suis enfin décidé à prendre acte de ma retraite et j'ai donc commencé à me débarrasser de ce qui a fait mes jours et mes années d'enseignement de la littérature à l'université.
Je vérifie chaque document évidemment (je répugne à effacer le passé, vous vous en êtes sans doute rendu compte et vous le verrez encore si vous persistez à visiter ce blogue).
J'ai retrouvé avec bonheur ce qu'on pourrait appeler « un poème à voir », un poème-gramme si l'on veut être un peu savant. Il me servait dans un cours de « Poétique » (science de la structuration des textes).
Il s'agit de « Fruit défendu » d'un poète québécois originaire du Lac-St-Jean (St-Félicien précisément), Paul-Marie Lapointe (photo à droite).
Ce poème dégage une telle intensité sexuelle, un désir si fort du sexe féminin, que je vous le montre et vous laisse l'apprécier et y lire cette intensité et ce désir. Mais comme je suis toujours professeur dans l'âme, je tiens à vous faire remarquer que tout le poème est en quelque sorte un balayage des lettres qui composent le premier vers, fruit défendu, pour former les autres vers à partir de quelques-unes des lettres qui composent ce premier vers.
C'est sa poétique, sa manière de se structurer.
Mais, à un autre point de vue, plutôt que de balayage, on pourrait parler métaphoriquement de caresses répétées de ce qui fait l'objet du premier vers -le fruit défendu- dans tous les autres vers du poème.
Naturellement, pour en arriver à cette lecture, il faut avoir une certaine définition de ce fruit défendu : pour ma génération ce fruit était toujours en dernière instance sexuel, d'où l'interprétation que je vous propose de ce texte.
Mais, dans une autre pensée que la mienne, ce peut être, ce fruit, celui de l'« Arbre de la science du bien et du mal » dont il est question dans la Genèse, premier livre de la Bible juive et chrétienne.
Voici à nouveau le poème :
Je vérifie chaque document évidemment (je répugne à effacer le passé, vous vous en êtes sans doute rendu compte et vous le verrez encore si vous persistez à visiter ce blogue).
J'ai retrouvé avec bonheur ce qu'on pourrait appeler « un poème à voir », un poème-gramme si l'on veut être un peu savant. Il me servait dans un cours de « Poétique » (science de la structuration des textes).
Il s'agit de « Fruit défendu » d'un poète québécois originaire du Lac-St-Jean (St-Félicien précisément), Paul-Marie Lapointe (photo à droite).
Ce poème dégage une telle intensité sexuelle, un désir si fort du sexe féminin, que je vous le montre et vous laisse l'apprécier et y lire cette intensité et ce désir. Mais comme je suis toujours professeur dans l'âme, je tiens à vous faire remarquer que tout le poème est en quelque sorte un balayage des lettres qui composent le premier vers, fruit défendu, pour former les autres vers à partir de quelques-unes des lettres qui composent ce premier vers.
C'est sa poétique, sa manière de se structurer.
Mais, à un autre point de vue, plutôt que de balayage, on pourrait parler métaphoriquement de caresses répétées de ce qui fait l'objet du premier vers -le fruit défendu- dans tous les autres vers du poème.
Naturellement, pour en arriver à cette lecture, il faut avoir une certaine définition de ce fruit défendu : pour ma génération ce fruit était toujours en dernière instance sexuel, d'où l'interprétation que je vous propose de ce texte.
Mais, dans une autre pensée que la mienne, ce peut être, ce fruit, celui de l'« Arbre de la science du bien et du mal » dont il est question dans la Genèse, premier livre de la Bible juive et chrétienne.
Voici à nouveau le poème :
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