dimanche 18 mai 2008

Jambon fumé au pays des herbes d'hiver

Des compagnons d'études à Aix-en-Provence, les Simoni (elle en littérature, lui en histoire), nous avaient invités à coucher dans la bergerie qu'ils avaient louée de la Commune à Saint-Saturnin-lès-Apt (à l'époque on disait Saint-Saturnin d'Apt) dans le Vaucluse, au nord d'Aix, de l'autre côté de la Durance (photo des toits de Saint-Saturnin avec clocher et ancien château ci-haut mais en été. En bas représentation de la Durance en compagnie du Rhône au fronton de la Halle aux Grains à Aix).
Leur bergerie était située tout près de ce moulin du 17e siècle.

Dans la garrigue tout autour, on pouvait cueillir du romarin, du thym, du serpolet, peut-être de la marjolaine, tout séchés par l'hiver (c'était en janvier).
La surface de l'eau -retenue par le barrage tout près-, par un effet d'optique, à cause de l'inclinaison des couches du sol qui l'encaissait, apparaissait comme penchée.
Voici le beau paysage que l'on peut apercevoir l'été depuis le lieu où s'élève le moulin:


La nuit nous dormions dans un lit dont le pied était tiré dans l'âtre pour profiter de la chaleur qu'il conservait encore une partie de la nuit après avoir été éteint.
Car il n'y avait pas d'autre chauffage que l'âtre.
Le jour il faisait plus chaud dehors, au soleil, qu'à l'intérieur.
Tout le jour nous sentions un peu le jambon fumé.

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