C'est l'inauguration ces jours-ci (mardi prochain 11 octobre, je crois), au Musée des beaux-arts de Montréal, de la salle Bourgie (du nom des mécènes qui ont défrayé sa réalisation).
Cette salle a été faite dans l'ancienne nef de l'église Erskine et American dont le musée a fait l'acquisition.
Elle vaudra par son acoustique, et par les vitraux Tiffany dont vous apercevez quelques-uns à gauche dans la photo ci-dessus, le plus bel ensemble de vitraux Tiffany du monde.
Ceux-ci seront rétro-éclairés et visibles de manière permanente.
Voici une vue de cette nef du temps que le bâtiment était une église:
Et en voici une vue extérieure avec, à gauche, le pavillon 1912 du Musée des beaux-arts:
On a agrandi l'église par l'arrière pour en faire le pavillon des arts canadiens (quand le centre de celui-ci était au Québec) et québécois.
Je suis très heureux de cette transformation car je crois que devenir un musée et une salle de concert (ou tout ce qui permet la présentation de manifestations artistiques) est ce qui peut arriver de mieux à une église depuis que les églises, sous l'influence protestante, en particulier puritaine, songent plus au prêchi-prêcha qu'à l'édification des humains devant les chefs-d'œuvre de l'art, architecture, musique, sculpture, peinture, vitrail, etc., comme l'enjoignait le concile de Trente.
(C'est la raison pour laquelle, selon moi, plus personne ne fréquente les églises, ce dont je suis fort heureux, excepté pour la musique, l'architecture et les décors).
L'ancienne église Erskine and American sera pour sa part très fréquentée, je n'en doute pas, et, si Dieu existe, elle en donnera une idée plus juste que les rares églises qui sont restées des églises et les vides vaticinations dont elles sont les auditrices ennuyées.
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