Cette découverte d'«un médicament potentiellement capable de guérir tous les virus»(sic*) est une nouvelle aussi percutante que la découverte des antibiotiques vers la fin des années vingt du 20e siècle (voir ici).
Cela gonflera l'espérance de vie à des dimensions encore insoupçonnables, comme la découverte des antibiotiques l'a fait.
L'enthousiasme que cela suscite est sans doute moins grand à l'époque où nous vivons qu'il l'aurait été dans les années soixante ou soixante-dix (voire plus tôt).
En cette époque de crise financière et économique, l'ajout de ces années supplémentaires de vie pourrait encore grever davantage les régimes de retraite.
On peut déjà prévoir des lois qui allongeront encore les années de travail nécessaires pour bénéficier d'une retraite.
Bref, une découverte qui réjouit moins aujourd'hui, alors qu'elle aurait enthousiasmé sans partage durant les années où l'on cherchait, en venant à bout de toutes les maladies, à allonger indéfiniment l'espérance de vie des humains -sans réfléchir aux conséquences.
Mais comment arrêter le progrès?
Il faudrait peut-être lui faire faire une pause, du moins tant qu'il ne sera pas égal dans tous les domaines de la santé: à quoi bon faire vivre plus longtemps des personnes qui n'ont plus conscience de vivre, comme chez ceux qui sont victimes de la maladie d'Alzheimer, par exemple?
(L'article de Yahoo Québec est ici).
* La formulation n'est pas de moi, je le souligne. Ce médicament guérirait toutes les maladies virales et non les virus qui les causent. Du moins je l'espère.
J'espère que Radio-Canada donnera bientôt un emploi à des rédacteurs plus compétents.
lundi 17 octobre 2011
Un antivirus universel: une découverte inquiétante
heure 09:59:00
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire