jeudi 20 octobre 2011

Parque-vélos d'art

J'ai toujours aimé la forme des vélos, véritables sculptures mobiles qui, bien conduits, semblent parfois s'envoler au-dessus du sol.
Et j'ai toujours trouvé parfaitement approprié le surnom que lui donnent les Français, « la petite reine ».
Aussi quand j'ai vu (ici), sur la page Facebook de Vélo Québec, cette photo de « parque-vélos » dans le stationnement du bâtiment du Parlement écossais à Édimboug, je n'ai pu me retenir de vous la présenter.
D'abord parce que ces « parque-vélos » rappellent la forme élégante de « la petite reine ».
Que j'aime bien, aussi, leur matière (acier inoxydable ? magnésium ?)
Et je vous la présente aussi parce qu'anecdotiquement leur emplacement m'a rappelé l'acrimonie avec laquelle la guide anglaise qui nous accompagnait à Édimbourg parlait des énormes dépenses entraînées par la construction de ce bâtiment et de l'inutilité, disait-elle, d'un parlement écossais (elle craignait évidemment le « séparatisme », comme tous les Anglais partout où ils exercent une malheureuse et frauduleuse majorité).
Je suis fort aise que le bâtiment du parlement ait été construit maintenant (après maints retards), que le parti indépendantiste écossais y soit majoritaire et qu'on y trouve de si remarquables « parque-vélos » où les députés écossais peuvent garer leur « petite reine » de fonction qu'ils ont tous sans doute sainement chevauchée depuis leur résidence (soupir!).

(Les jours où cela est possible, évidemment, le climat écossais rappelant parfois étrangement le climat québécois).

P.S. Quelqu'un me dit que ces « parque-vélos », comme je les appelle, sont peut-être la seule belle chose que l'on trouve autour de ce parlement -que beaucoup considère comme un fracassant échec architectural. Je ne saurais dire.

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