Ces deux tableaux de Monet représentent le spectacle de deux rues différentes le même jour, le 30 juin 1878, le seul 30 juin où la fête nationale de la France a été célébrée.
Avant on célébrait la Saint-Louis (25 août) ou la Saint-Napoléon (15 août). Ou la proclamation de la république (le 4 mai).
On sait que depuis 1880 cette fête nationale est toujours célébrée le 14 juillet.On a choisi cette date non pour commémorer la prise de la Bastille -où du sang avait été répandu- mais la Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790.
Monet a assisté à cette fête du 30 juin et à l'explosion de drapeaux et de joie qu'elle a suscitée.
Lui dont l'art consiste principalement à peindre des variations du même monument par exemple à différentes heures du jour afin de peindre les variations de la lumière (véritable composante des choses) a commencé ici à pratiquer cette manière de peindre.
La première toile (elle est au musée d'Orsay) est une représentation de la rue Montorgueil le 30 juin 1878; la deuxième représente la rue Saint-Denis le même jour (elle est au musée de Rouen, Rouen dont Monet peindra trente toiles* représentant la cathédrale sous diverses lumières).
Ce n'est pas seulement l'art de Monet qui est fondé sur la variation mais tout l'art, en particulier la poésie -l'art qui m'intéresse particulièrement-, mais la littérature aussi (le roman, voir la note ci-dessous), et l'architecture, la sculpture, le cinéma, etc.
Ce qu'on peut voir dans ces tableaux, au-delà de ce qu'ils représentent, c'est une représentation de tout l'art.
* Trente toiles que Marcel Proust revendique comme l'un des modèles d'« À la recherche du temps perdu ».
Avant on célébrait la Saint-Louis (25 août) ou la Saint-Napoléon (15 août). Ou la proclamation de la république (le 4 mai).
On sait que depuis 1880 cette fête nationale est toujours célébrée le 14 juillet.On a choisi cette date non pour commémorer la prise de la Bastille -où du sang avait été répandu- mais la Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790.
Monet a assisté à cette fête du 30 juin et à l'explosion de drapeaux et de joie qu'elle a suscitée.
Lui dont l'art consiste principalement à peindre des variations du même monument par exemple à différentes heures du jour afin de peindre les variations de la lumière (véritable composante des choses) a commencé ici à pratiquer cette manière de peindre.
La première toile (elle est au musée d'Orsay) est une représentation de la rue Montorgueil le 30 juin 1878; la deuxième représente la rue Saint-Denis le même jour (elle est au musée de Rouen, Rouen dont Monet peindra trente toiles* représentant la cathédrale sous diverses lumières).
Ce n'est pas seulement l'art de Monet qui est fondé sur la variation mais tout l'art, en particulier la poésie -l'art qui m'intéresse particulièrement-, mais la littérature aussi (le roman, voir la note ci-dessous), et l'architecture, la sculpture, le cinéma, etc.
Ce qu'on peut voir dans ces tableaux, au-delà de ce qu'ils représentent, c'est une représentation de tout l'art.
* Trente toiles que Marcel Proust revendique comme l'un des modèles d'« À la recherche du temps perdu ».
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