Devant une telle plaque, on se dit:«quel tableau de chasse!»
Puis on remarque les incongruités, les assassins de la Terreur (Robespierre, Danton, Marat, etc.) se montraient au Café Procope vers la fin du 18e et leur contempteur (Anatole France, dans «Les Dieux ont soif») un siècle plus tard.
(Ce qui lui valut les injures des Surréalistes, amis des massacreurs, et qui furent tous, par conséquent, plus ou moins staliniens et, certes, tous, de tempérament robespierriste ou pire).
Puis on remarque les absents (pourquoi ne nomme-t-on pas Musset?).
Enfin on se dit oui, des écrivains, mais les cuisiniers, le Procope avait-il de bons cuisiniers? Les écrivains (et les autres, ceux qui aimaient le sang répandu) y venaient-ils pour manger ou pour discuter? Ou pour ourdir leurs meurtres?
Mais qu'importe (on aurait aimé que quelqu'un y empoisonne les acteurs de la Terreur mais d'autres auraient joué leur rôle, les assassins ne manquent pas parmi les humains).
Voici une photo de l'entrée (la plaque publicitaire circulaire est à droite, et il y a un lampadaire à peu près au-dessus d'elle à l'étage):
lundi 19 septembre 2011
Un Café bien fréquenté
heure 09:36:00
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