Ce roman je ne l'ai pas lu, il est encore en arabe seulement. C'est « Books » qui en fait le compte rendu.
(C'est le grand mérite de ce site (ici) de faire ou de traduire des comptes rendus de livres en langues étrangères (ou de documents : articles de revue, de journaux, de magazines, etc.) qui ne sont pas encore traduits en français)
Il s'intitule « Rue Al-Atayef » et son action se passe en Arabie saoudite, à Riyad plus précisément.
Je vous en parle parce qu'il met à jour une expression qui permet de mieux penser l'état social et politique véritable de ce pays horrible et, sans doute, de l'Islam dans ses aspects rétrogrades et dangereux, l'Islam qui a donné naissance aux fous des Tours jumelles et des attentats partout dans le monde (inutile de se cacher que c'est dans ce pays et dans sa doctrine, le wahhabisne, l'équivalent de l'évangélisme chrétien, que sont nées et ont poussé les semences du terrorisme).
L'Islam de l'Arabie saoudite dont celle-ci sème l'horreur sur la Terre avec l'argent du pétrole, l'argent du diable.
Cette expression c'est « apartheid sexuel ».
(Voir définition de l'« apartheid » ici)
Cette politique religieuse est appliquée jusqu'à la folie (furieuse) dans ce pays, mais à des degrés divers de cette folie, partout dans les pays de la charia.
Voici le paragraphe du compte rendu de « Books » qui met à jour l'expression.
Celle-ci décrit si véridiquement la situation qu'on s'étonne de ne pas y avoir pensé plus tôt.
Avec ce premier roman, l’intellectuel libéral Abdallah Ben Bkhit plonge ses lecteurs dans « un monde de dépravation permanente », lit-on dans le quotidien libanais An-Nahar. « Ce roman est unique dans la littérature saoudienne contemporaine », où l’on dénonce souvent le sort des femmes, mais jamais la frustration ressentie par tous face à l’apartheid sexuel ambiant. « Ben Bkhit lève le voile sur la souffrance des hommes et montre que l’oppression est une et indivisible », explique encore An-Nahar. « Dans ce monde des ténèbres où le tueur, le proxénète, le religieux ou l’intellectuel sont mus par les mêmes frustrations, l’agresseur et l’agressé sont l’un et l’autre également victimes d’une même société oppressive, souligne Fawzya Chaouich Al-Salem du quotidien koweitien Al-Jarida. C’est le grand mérite du roman que de le rappeler. »
On se demande comment on peut encore souffrir l'existence d'un tel pays (ou de tels pays) et, surtout, comment on peut entretenir des relations avec lui.
Après tout, c'est le boycott international qui est venu à bout de l'apartheid en Afrique du Sud.
(C'est le grand mérite de ce site (ici) de faire ou de traduire des comptes rendus de livres en langues étrangères (ou de documents : articles de revue, de journaux, de magazines, etc.) qui ne sont pas encore traduits en français)
Il s'intitule « Rue Al-Atayef » et son action se passe en Arabie saoudite, à Riyad plus précisément.
Je vous en parle parce qu'il met à jour une expression qui permet de mieux penser l'état social et politique véritable de ce pays horrible et, sans doute, de l'Islam dans ses aspects rétrogrades et dangereux, l'Islam qui a donné naissance aux fous des Tours jumelles et des attentats partout dans le monde (inutile de se cacher que c'est dans ce pays et dans sa doctrine, le wahhabisne, l'équivalent de l'évangélisme chrétien, que sont nées et ont poussé les semences du terrorisme).
L'Islam de l'Arabie saoudite dont celle-ci sème l'horreur sur la Terre avec l'argent du pétrole, l'argent du diable.
Cette expression c'est « apartheid sexuel ».
(Voir définition de l'« apartheid » ici)
Cette politique religieuse est appliquée jusqu'à la folie (furieuse) dans ce pays, mais à des degrés divers de cette folie, partout dans les pays de la charia.
Voici le paragraphe du compte rendu de « Books » qui met à jour l'expression.
Celle-ci décrit si véridiquement la situation qu'on s'étonne de ne pas y avoir pensé plus tôt.
Avec ce premier roman, l’intellectuel libéral Abdallah Ben Bkhit plonge ses lecteurs dans « un monde de dépravation permanente », lit-on dans le quotidien libanais An-Nahar. « Ce roman est unique dans la littérature saoudienne contemporaine », où l’on dénonce souvent le sort des femmes, mais jamais la frustration ressentie par tous face à l’apartheid sexuel ambiant. « Ben Bkhit lève le voile sur la souffrance des hommes et montre que l’oppression est une et indivisible », explique encore An-Nahar. « Dans ce monde des ténèbres où le tueur, le proxénète, le religieux ou l’intellectuel sont mus par les mêmes frustrations, l’agresseur et l’agressé sont l’un et l’autre également victimes d’une même société oppressive, souligne Fawzya Chaouich Al-Salem du quotidien koweitien Al-Jarida. C’est le grand mérite du roman que de le rappeler. »
On se demande comment on peut encore souffrir l'existence d'un tel pays (ou de tels pays) et, surtout, comment on peut entretenir des relations avec lui.
Après tout, c'est le boycott international qui est venu à bout de l'apartheid en Afrique du Sud.
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