Quand je les ai connues, les galeries « Magmod » à Strasbourg avaient plutôt cet aspect qu'elles ont dans cette photo.
(J'en suis à évoquer mes souvenirs strasbourgeois ces temps-ci, je ne sais pour quelle raison. Peut-être parce que j'ai revu ce printemps des personnes que j'avais jadis connues à Strasbourg -elles habitent maintenant à Avignon. Mais je ne sais pas vraiment).
Je suis entré seulement au rez-de-chaussée des galeries où il y avait un supermarché et, comme c'était le temps des Fêtes, j'y ai vu des étals pharaoniques de vins. Je m'en souviens encore après tant de temps, pharaoniques!
Beaucoup de gens avaient un accent qu'on me disait être l'accent alsacien.
Mais à Aix-en-Provence j'étais habitué aux accents (pas seulement à l'accent provençal, à des tas d'accents tant il y a d'étudiants de toutes nationalités à Aix).
Sans compter mon expérience montréalaise des accents en 1965-66. L'accent alsacien apparaissait à mes oreilles novices comme un accent plutôt allemand.
Mais nous ne sommes pas restés longtemps chez Magmod (j'étais avec des amis québécois chez lesquels nous étions descendus et qui étudiaient à l'université de Strasbourg (les Lavoie-Tremblay) car nous avions à nous occuper de petits oiseaux en cage que d'autres amis avaient laissé seuls dans leur appartement (ils étaient morts de froid hélas car ces amis avaient éteint le chauffage avant de partir, mais nous ne le savions pas encore et nous étions pressés, ironiquement, d'aller leur garder la vie en leur donnant de la nourriture).
Quand à « Magmod », il n'existe plus car il est devenu une succursale des Galeries LaFayette de Paris, si vous regardez bien cette photo du bâtiment qui était jadis celui de Magmod:
C'est sans doute la raison pour laquelle je n'ai trouvé aucune photo de jour de « Magmod ».
Quant à la photo de soir que vous voyez au début de ce billet, j'ai dû la travailler un peu avec «iSplash» pour tenter de donner au bâtiment ses couleurs d'origine car c'était une photo en noir et blanc.
Finis les écussons un peu allemands de la façade.
Et peut-être aussi cette atmosphère si spéciale de ville de frontière.
Mais cette «Kermesse aux souvenirs» qu'on lit sur la façade me semble parfaitement convenir à mon blogue ces jours-ci et, peut-être, en général.
Car c'est toujours un peu de souvenirs qu'il s'agit.
(J'en suis à évoquer mes souvenirs strasbourgeois ces temps-ci, je ne sais pour quelle raison. Peut-être parce que j'ai revu ce printemps des personnes que j'avais jadis connues à Strasbourg -elles habitent maintenant à Avignon. Mais je ne sais pas vraiment).
Je suis entré seulement au rez-de-chaussée des galeries où il y avait un supermarché et, comme c'était le temps des Fêtes, j'y ai vu des étals pharaoniques de vins. Je m'en souviens encore après tant de temps, pharaoniques!
Beaucoup de gens avaient un accent qu'on me disait être l'accent alsacien.
Mais à Aix-en-Provence j'étais habitué aux accents (pas seulement à l'accent provençal, à des tas d'accents tant il y a d'étudiants de toutes nationalités à Aix).
Sans compter mon expérience montréalaise des accents en 1965-66. L'accent alsacien apparaissait à mes oreilles novices comme un accent plutôt allemand.
Mais nous ne sommes pas restés longtemps chez Magmod (j'étais avec des amis québécois chez lesquels nous étions descendus et qui étudiaient à l'université de Strasbourg (les Lavoie-Tremblay) car nous avions à nous occuper de petits oiseaux en cage que d'autres amis avaient laissé seuls dans leur appartement (ils étaient morts de froid hélas car ces amis avaient éteint le chauffage avant de partir, mais nous ne le savions pas encore et nous étions pressés, ironiquement, d'aller leur garder la vie en leur donnant de la nourriture).
Quand à « Magmod », il n'existe plus car il est devenu une succursale des Galeries LaFayette de Paris, si vous regardez bien cette photo du bâtiment qui était jadis celui de Magmod:
C'est sans doute la raison pour laquelle je n'ai trouvé aucune photo de jour de « Magmod ».
Quant à la photo de soir que vous voyez au début de ce billet, j'ai dû la travailler un peu avec «iSplash» pour tenter de donner au bâtiment ses couleurs d'origine car c'était une photo en noir et blanc.
Finis les écussons un peu allemands de la façade.
Et peut-être aussi cette atmosphère si spéciale de ville de frontière.
Mais cette «Kermesse aux souvenirs» qu'on lit sur la façade me semble parfaitement convenir à mon blogue ces jours-ci et, peut-être, en général.
Car c'est toujours un peu de souvenirs qu'il s'agit.
4 commentaires:
ce magasin na jamais porte le nom de " galerie" Magmod mais Magmod tout court est avant c etais : magasin moderne
Merci du renseignement.
Le premier grand magasin à Strasbourg , à l’angle avec la place Kléber, les édiles projettent un grand magasin, à l’instar de ceux existants dans les grandes capitales européennes. La Société parisienne des Magasins modernes, fondée par une famille d’émigrants alsaciens, se porte candidate pour la construction d’un grand magasin, le Kaufhaus Modern et lance un concours d’architectes pour son magasin strasbourgeois. La Ville s’implique également financièrement dans ce concours.
Lorsque la guerre éclate en 1914, le magasin est inachevé et sert de grenier à blé. Après 1918 et le retour à la France, il devient Magmod. Entre 1940 et 1944, les autorités allemandes le rebaptisent Kaufhaus Union. Il reprend son nom français de Magmod en 1945, puis Nouvelles Galeries avant de prendre son nom actuel de Galeries Lafayette.
Merci beaucoup.
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