Je vous cite le premier paragraphe de cet article du «Devoir» et vous laisse réfléchir sur les excès de la pensée moraliste (et du «politiquement correct» anglo-saxon et protestant):
Il y a quelques semaines, le très sérieux Journal of Animal Ethics, des Presses de l'Université de l'Illinois, publiait un avis recommandant de ne plus utiliser de vocabulaire vexant en parlant du genre animal. Ainsi, on déconseille désormais d'utiliser les expressions «manger comme un cochon», «rusé comme un renard», «têtu comme une mule» ou encore «fuyant comme une anguille». On demandait aussi, pour ne pas choquer les souris et autres bestioles indésirables, de ne plus utiliser le terme «vermine».
«Ne pas choquer les souris et autres bestioles», respecter veaux, vaches, cochons, couvées, renard et mule (ou âne).
Et ces animaux ne nous choquent-ils pas en étant absolument indifférents à notre langage et à l'utilisation que l'on y fait de noms que nous leur avons nous-mêmes donnés et qu'ils ne reconnaissent pas?
Et le mot «chatte» faut-il l'éviter lui aussi?
Les vermines ne sont pas celles qu'on pense!
(L'article du «Devoir» est inaccessible sur la Toile, excepté pour les abonnés)
dimanche 29 mai 2011
Vermines et autres humains moralistes
heure 12:47:00
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