dimanche 15 mai 2011

Prosternation

Ce sont deux céramiques du palais de la Place d'Espagne à Séville.
Deux parmi les 48 représentant provinces et capitales de provinces d'Espagne.
Elles ont été produites à l'occasion de l'Exposition ibéro-américaine de 1929, en même temps que les bâtiments de cette immense place que l'on restaure et entretient avec soin au lieu de les détruire comme ce psychopathe politique de maire Jean Drapeau a fait avec la majorité des bâtiments de l'Expo 67 à Montréal, dont il ne reste à peu près rien (si on veut savoir à quoi elle ressemblait il faut aller à Disneyworld en Floride, particulièrement dans la partie qui s'appelle « EPCOT »).
Je n'ai pas pu prendre une photo des 46 autres céramiques ou je les ai ratées.
Mais il faut attentivement considérer les deux ci-dessus, l'une représentant la prise de Tolède par les Chrétiens en 1085, l'autre la reddition de Boabdil, le dernier émir de Grenade, devant les Rois catholiques en 1492.
Dans les deux céramiques, les émirs s'inclinent devant leurs conquérants et je crois que dans les 46 autres il y a toujours un dignitaire musulman qui s'incline devant les Chrétiens.
Cela est caractéristique de l'attitude des Espagnols (du moins des Castillans) devant ce qui est différent d'eux : il faut qu'il se soumettent, se convertissent ou ils sont exilés ou massacrés.
C'est l'attitude qu'ils ont eue en Espagne (conversions forcées, exils de masse des Musulmans et des Juifs, autodafés, etc.)
et l'attitude qu'ils ont eue Amérique lors des inexpiables génocides qu'ils y ont perpétrés, du Rio Grande (voire plus haut vers le nord) jusqu'au détroit de Magellan.

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