Cet extrait d'un poème d'Anne Hébert est gravé sur le siège d'une des chaises sculptures de Michel Goulet dont l'ensemble constitue le cadeau que la ville de Montréal a fait en 2008 à Québec pour souligner le 400e anniversaire de la fondation de celle-ci en 1608.L'ensemble de ces sculptures de métal en forme de chaises est placé devant la Gare du Palais à Québec.
Sur chaque siège de chaque chaise il y a un poème gravé de poètes québécois qui ont vécu depuis la fondation de la Nouvelle-France (celle de Québec) jusqu'à nos jours.
Ces chaises sont disposées comme si elles attendaient des causeurs et elles font ainsi peut-être allusion aux paroles de la chanson de Gilles Vigneault selon lesquelles les Québécois sont « gens de paroles* », et « gens de causeries ».
Je les ai tous photographiés (ces sièges) et je vais vous présenter les extraits ou vers au cours des semaines ou des mois qui viennent.
Vous pouvez lire le premier ci-dessus.
Voici des photos de l'ensemble de l'œuvre et l'inscription qui la présente:
L'allée où s'étend l'œuvre, photographiéeà partir de la Gare du Palais
Zoom sur les deux premières chaises qui présententle Québec ( la petite maison) et notre monde (la Terre)
L'œuvre vue de la rue, vers la Gare du Palais
Vue rapprochée des chaises
La présentation de l'œuvre qui s'intitule«Rêver le Nouveau Monde».
* «Gens de paroles» ils ne le sont que dans la chanson à ce qu'il me semble. Pas dans la réalité.
3 commentaires:
La poésie, on ne s' asseoit pas dessus! Même si elle est le fondement du langage...
Les chaises sont plutôt symboliques et je ne crois pas que des gens s'y assoient car elles ne sont pas confortables.
Les causeries auxquelles la chanson fait allusion sont celles qui se tiennent entre les poèmes cités.
Les Québécois réels, ceux qui n'apparaissent pas dans les chansons ou les poèmes, parlent évidemment de futilités puisque ce sont les seules choses qui pénètrent leur petit cerveau sourd et aveugle.
J'ajoute: peut-être la voie du derrière est-elle la seule par laquelle on pourrait réussir à faire entrer quelque chose dans la tête et le cœur des Québécois (je ne les aime pas beaucoup ces jours-ci et en général).
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