Bétoine
Néron, successeur de Claude
Date du jour dans le calendrier romain:
(Mardi [jour de Mars], veille des calendes de juin
[mois de la déesse Junon]
année 2764 de la fondation de Rome)
Junon
reine des dieux et déesse du mois de juin
Voilà une édifiante photo-symbole des événements qui se passent depuis le début de l'année dans le monde arabe, auxquels la majorité de la population est si indifférente, me semble-t-il, dans notre coin d'Amérique.
Du sang dans la paume de la main, une blessure à la tête d'où coulent des filets de sang.
Du sang, du sang.
Et les dictateurs qui tuent pour conserver l'or volé et la possibilité d'en voler encore.
Sang et or.
La couleur du drapeau des génocidaires espagnols en Amérique.
(J'ai pêché la photo sur Libération.fr, ici)
La nouvelle du tournage d'un téléfilm sur l'«English Royal Wedding» apparaît (ici) dans le cahier «Arts» de Cyberpresse, évidemment (quoique, comme art, un téléfilm sur un mariage, fût-il princier, cela me semble tiré par les cheveux. Je crois qu'on voulait dire «Divertissements» plutôt qu'«Arts» mais journalistes et rédacteurs d'aujourd'hui sont si ignorants qu'ils n'ont pas idée de la différence)
Voilà nos vedettes royales qui font concurrence aux stars d'Hollywood ou de Bollywood.
Comme je l'ai déjà dit, les personnes royales ou princières n'appartiennent plus au monde politique ou social, elles appartiennent au monde du divertissement, l'«entertainment» comme on dit chez les gens qui ont inventé ce monde.
C'est l'état de floraison de mes pommetiers aujourd'hui.
Ils vont manifestement faire éclater leurs bourgeons floraux dans les prochains jours.
Je vous présenterai un rapport photographique similaire chaque jour, jusqu'à ce que la floraison soit terminée, hélas!
Quand toutes les fleurs seront tombées, il en restera d'éternelles dans les mots des poèmes. Citons Mallarmé:
Je dis une fleur! et, hors de l’oubli où ma voix relègue aucun contour en tant que quelque chose d’autre que les calices sus musicalement se lève, idée même et suave, l’absente de tout bouquet.
Évidemment ce charmant oiseau, on s'inquiète, qui voudrait le voir disparaître?
Mais si on avait préféré présenter la photo de l'oiseau ci-dessous, l'inquiétude aurait-elle été aussi grande?
Il a pourtant l'air intelligent.
Il n'a pas l'air d'avoir une cervelle d'oiseau.
Mais l'intelligence, quand elle n'a pas une belle apparence, qui y tient, qui veut ne pas la voir disparaître?
Des pyramides, toujours des pyramides, et grâce à l'infrarouge et aux satellites.
Et on continue d'en construire des pyramides, j'en ai même photographié une petite rue Sherbrooke la semaine dernière (je vous la montrerai plus tard).
On se dit que les esclaves et paysans égyptiens ont à peine eu le temps de pourvoir à leur vie de tous les jours avec toutes ces pyramides à construire et qu'ils ont dû accueillir avec joie les dominations étrangères qui les débarrassaient des pharaons constructeurs psychopathes de pyramides.
Cela doit correspondre à une idéologie qui était la leur et qui est peut-être la nôtre: un seul à la pointe du sommet (un seul humain s'entend) et tout le reste sous lui, obéissant et construisant des pyramides comme il le désire.
Dieu (ou succédané) sur tous, et tous sous lui.
Mais je me demande quand on découvrira une technologie qui nous permettra d'accéder sous les manuscrits palimpsestes de la Bible, à toutes les œuvres perdues -enterrées, étouffées sous la Bible- de l'Antiquité.
La pensée enfouie sous le sable toujours renaissant du fanatisme.
(L'article est ici).
Je vous cite le premier paragraphe de cet article du «Devoir» et vous laisse réfléchir sur les excès de la pensée moraliste (et du «politiquement correct» anglo-saxon et protestant):
Il y a quelques semaines, le très sérieux Journal of Animal Ethics, des Presses de l'Université de l'Illinois, publiait un avis recommandant de ne plus utiliser de vocabulaire vexant en parlant du genre animal. Ainsi, on déconseille désormais d'utiliser les expressions «manger comme un cochon», «rusé comme un renard», «têtu comme une mule» ou encore «fuyant comme une anguille». On demandait aussi, pour ne pas choquer les souris et autres bestioles indésirables, de ne plus utiliser le terme «vermine».
«Ne pas choquer les souris et autres bestioles», respecter veaux, vaches, cochons, couvées, renard et mule (ou âne).
Et ces animaux ne nous choquent-ils pas en étant absolument indifférents à notre langage et à l'utilisation que l'on y fait de noms que nous leur avons nous-mêmes donnés et qu'ils ne reconnaissent pas?
Et le mot «chatte» faut-il l'éviter lui aussi?
Les vermines ne sont pas celles qu'on pense!
(L'article du «Devoir» est inaccessible sur la Toile, excepté pour les abonnés)
C'est ce fanatique Pascal qui affirme que «le moi est haïssable» en utilisant le style qui rend obèse cet haïssable moi qui est le sien.
J'aime bien que Paul Valéry prenne en défaut la logique de cet infâme croyant qui aurait dû se consacrer aux mathématiques, à la physique, à l'invention, à la littérature, plutôt que de s'occuper de religion.
Dans cet article consacré aux différences entre les deux trilogies de «La Guerre des Étoiles», on peut sans doute lire en creux pourquoi les Canadiens (pas les Québécois, les Canadiens!) ont élu un gouvernement conservateur, réunissant manifestement les représentants du «côté obscur»de la Force et des tendances diaboliques de l'Empire du mal.
Les électeurs canadiens (comme tous les électeurs qui ne sont, somme toute, à cause de leur ignorance crasse, qu'un autre visage du hasard, et aussi destructeur que lui) ont voté pour le chaos primitif et la loi de la jungle qui est leur loi profonde.
On n'aide personne (pays arabes en révolution démocratique), on prend parti pour les plus forts (Israël) même lorsqu'ils sont dans l'illégalité et le crime (comme on l'est soi-même, je parle des conservateurs toujours), on suit les plus forts quand ils sont dans l'illégalité et le crime (États-Unis de Bush) mais jamais quand ils vont dans les voies de la justice et de la démocratie (États-Unis d'Obama).
(L'article de Slate.fr est ici, lisez-le avec une «attention flottante» selon l'expression de Freud -cela vous sera difficile si vous êtes Canadien, pas Québécois, Canadien!)
Le temps est si mauvais à Saguenay ce matin que, de mon bref séjour à Montréal cette semaine, j'ai décidé de vous présenter d'abord cette photo d'une allée d'arbustes en fleurs derrière l'église Saint-Vincent Ferrier de la rue Jarry, dans un petit parc dédié aux jeux des enfants et au repos des vieillards.
Le soleil brillait en cette fin d'après-midi du lundi 23 mai.
Cela consolera les affligés, obligés de rester à la maison et de regarder des pages de blogues.
Quant aux autres, ils sont déjà dehors, sous le soleil de leur coin de la Terre (qui n'est pas au Québec).
Voici une photo d'un des clochers-coupoles de Saint-Vincent Ferrier, prise à contrejour en marchant rue Drolet le même jour: