Alors que je faisais toujours des recherches sur Marc-Aurèle Fortin, cette toile de Sam Borenstein m'est tombée sous les yeux.
Il y a un réverbère, insurmontable incitation à voir et à vous présenter, et elle représente la rue Saint-Dominique à Montréal, à l'hiver 1942.
Borenstein est un peintre manifestement expressionniste d'origine lituanienne dont l'œuvre a consisté essentiellement à représenter Montréal et certains villages des Laurentides, au nord de Montréal.
Le réverbère est bien original et il n'existe plus rue Saint-Dominique.
Non plus que les autres éléments représentés car j'ai emprunté «Google Street View» en pensant vous présenter les lieux qui sont peints sur la toile dans leur état d'aujourd'hui mais il ne subsiste rien de ce passé, ou la toile ne représente rien de ce qui existait vraiment, ne s'en étant servi que comme point de départ pour créer formes et couleurs d'art.
P.S. En observant bien, je me demande si ce bâtiment lointain au centre ne serait pas la magnifique église baroque Saint-Enfant-Jésus du Mile-End dont voici la photographie et qui se trouve effectivement rue Saint-Dominique:
lundi 14 mars 2011
Réverbère de 1942, rue Saint-Dominique à Montréal
heure 13:01:00
2 commentaires:
Ce n'est pas la rue St-Dominique mais la rue St-Norbert, entre De Bullion (au premier plan) et St-Laurent (au fond).
La rue a été sauvagement détruite en août 1975 par la Ville de Montréal (administration Drapeau-Niding) après l'expulsion des locataires.
La lutte pour la protection de cette rue aimée des peintres (Mulhstock, Bourchier-Taylor, Borenstein, etc.) s'est transformée en squat d'un mois mais n'a pas pu sauver la rue (49 logements détruits).
Le peintre vous serait reconnaissant de ces renseignements puisqu'il a erronément intitulé sa toile en nommant la rue Saint-Dominique.
Je vous remercie également.
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