Évidemment que les personnes que l'on voit seulement passer on les perçoit comme heureuses même si elles ne le sont pas.
Mais c'est que chacun a tendance à cacher son malheur s'il est malheureux car le malheur est ressenti comme une sorte de disgrâce.
Et quand quelqu'un meurt comme mon ami et compagnon d'entraînement la semaine dernière (ici) -mort que l'on ressent d'autant plus profondément que l'on rencontrait souvent la victime -un mort est toujours une victime-, qu'elle était de votre âge, qu'elle avait les mêmes activités que vous (entraînement, lectures, voyages, famille, etc.), qu'on s'entretenait souvent avec elle de ce dont on s'entretient quand on est amis (température, maux, maladie, inquiétudes à propos des enfant ou des conjoints, économie, politique, courbatures, médicaments, vitamines, suppléments alimentaires, médecins, etc.)- on est sûr que, en plus de nous-mêmes qui sommes malheureux, il y a sa famille dont le deuil sera encore plus immense -interminable- que le nôtre.
Deuil qu'il faut cacher, qu'il faut faire semblant de ne pas faire car, n'est-ce pas?, la vie continue, et il ne faut pas laisser savoir aux autres que l'on est malheureux.
Deuil qu'il faut cacher, qu'il faut faire semblant de ne pas faire car, n'est-ce pas?, la vie continue, et il ne faut pas laisser savoir aux autres que l'on est malheureux.
1 commentaire:
Et pourtant une larme est aussi jolie qu un sourire..
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