J'aime particulièrement l'« Art déco ».
Évidemment, en tant que « proustien », je devrais préférer l'« Art nouveau ».
J'aime aussi l'« Art nouveau » (et je l'ai longtemps préféré) mais (maintenant) moins que l'« Art déco », je ne sais pourquoi.
Quelque chose dans l'« Art déco », comme une nostalgie, me plaît davantage, peut-être à cause de mon enfance à la fin des années quarante et au début des années cinquante, dans une province du Québec relativement éloignée des grands centres (particulièrement de Montréal) où cet art avait encore le haut du pavé, si je puis dire.
Il faut dire qu'à cause de la guerre (la seconde mondiale), pendant laquelle ceux qui font les modes et les arts étaient occupés à autre chose, l'« Art déco » n'avait pas pu être remplacé par un autre « art ».
J'écoute presque avec extase ces films produits par la BBC mettant en scène le détective favori d'Agatha Christie, Hercule Poirot, et dont les épisodes se déroulent dans les années trente dans de merveilleux décors « Art déco ». J'écoute ces films non pas tellement pour l'intrigue mais pour les décors, vous l'aurez deviné.
À Montréal, récemment, j'ai pourtant revu une production de l'« Art nouveau » dont j'avais vu des exemplaires à Paris lors de mes séjours à partir du début des années soixante-dix: un édicule Guimard dont la Ville de Paris avait fait don à la Ville de Montréal lors de l'Exposition universelle de 1967.
Elle m'a bien plu.
Le voici dans diverses saisons et sous divers aspects servant d'entrée à la station « Square Victoria » du métro de Montréal (ainsi nommée en l'honneur de la vénérée majesté anglaise du 19e siècle) .
Je descendais souvent dans cet hôtel au cours des années quatre-vingt-dix et et deux mille, lors de réunions que nous avions au siège de l'Université du Québec, situé tout près, sur le Jardin Saint-Roch, afin de discuter des modalités de l'implantation d'un doctorat commun en lettres dans trois des constituantes de cette université, dont celle où j'étais professeur de littérature, l'Université du Québec à Chicoutimi (les discussions avaient lieu avec des collègues de l'Université du Québec à Rimouski et de l'Université du Québec à Trois-Rivières).
Je vais vous présenter des photos de cet hôtel et de son voisinage afin de vous permettre de juger de son style (ces photos sont empruntées au site de l'hôtel auquel appartiennent les droits).
Deux vues du hall de l'hôtel dont l'une à travers le verre de la porte (bien « Art déco » aussi comme prise de vue)
Évidemment, en tant que « proustien », je devrais préférer l'« Art nouveau ».
J'aime aussi l'« Art nouveau » (et je l'ai longtemps préféré) mais (maintenant) moins que l'« Art déco », je ne sais pourquoi.
Quelque chose dans l'« Art déco », comme une nostalgie, me plaît davantage, peut-être à cause de mon enfance à la fin des années quarante et au début des années cinquante, dans une province du Québec relativement éloignée des grands centres (particulièrement de Montréal) où cet art avait encore le haut du pavé, si je puis dire.
Il faut dire qu'à cause de la guerre (la seconde mondiale), pendant laquelle ceux qui font les modes et les arts étaient occupés à autre chose, l'« Art déco » n'avait pas pu être remplacé par un autre « art ».
J'écoute presque avec extase ces films produits par la BBC mettant en scène le détective favori d'Agatha Christie, Hercule Poirot, et dont les épisodes se déroulent dans les années trente dans de merveilleux décors « Art déco ». J'écoute ces films non pas tellement pour l'intrigue mais pour les décors, vous l'aurez deviné.
À Montréal, récemment, j'ai pourtant revu une production de l'« Art nouveau » dont j'avais vu des exemplaires à Paris lors de mes séjours à partir du début des années soixante-dix: un édicule Guimard dont la Ville de Paris avait fait don à la Ville de Montréal lors de l'Exposition universelle de 1967.
Elle m'a bien plu.
Le voici dans diverses saisons et sous divers aspects servant d'entrée à la station « Square Victoria » du métro de Montréal (ainsi nommée en l'honneur de la vénérée majesté anglaise du 19e siècle) .
Deux vues de l'édicule dans son environnement montréalais
Vue d'hiver (l'édicule a sans doute froid, peu habitué qu'il est à de telles températures)
Le soir
Le nom de la station montréalaise en caractère «Art nouveau»
Le soir
Le nom de la station montréalaise en caractère «Art nouveau»
Mais il y a dans la ville de Québec un hôtel-boutique -le Royal William- occupant un bâtiment érigé pendant les années trente et ayant épousé le style « Art déco » dans les années quatre-vingt-dix.
L'hôtel (dit-on) a été nommé ainsi en l'honneur d'un navire à vapeur construit à Québec vers 1830 et qui fut, en 1833, le premier navire à vapeur à traverser l'Atlantique (en 22 jours) en ne comptant que sur la vapeur.
(Je crois que le fait que l'héritier en seconde ligne des couronnes britannique, canadienne et québécoise s'appelle « prince William » a un peu joué dans le choix de ce nom: les habitants de la ville de Québec ont toujours été, ce me semble, plus monarchistes que le reste de la population du Québec et, sans doute, les propriétaires de l'hôtel comptaient, avec ce nom, attirer une clientèle touristique britannique et américaine friande de péripéties royales).Je descendais souvent dans cet hôtel au cours des années quatre-vingt-dix et et deux mille, lors de réunions que nous avions au siège de l'Université du Québec, situé tout près, sur le Jardin Saint-Roch, afin de discuter des modalités de l'implantation d'un doctorat commun en lettres dans trois des constituantes de cette université, dont celle où j'étais professeur de littérature, l'Université du Québec à Chicoutimi (les discussions avaient lieu avec des collègues de l'Université du Québec à Rimouski et de l'Université du Québec à Trois-Rivières).
Je vais vous présenter des photos de cet hôtel et de son voisinage afin de vous permettre de juger de son style (ces photos sont empruntées au site de l'hôtel auquel appartiennent les droits).
Le Jardin Saint-Roch avec à droite les bâtiments de diverses constituantes et du Siège de l'Université du Québec. Les deux clochers -plutôt au centre- sont ceux de l'église Saint-Roch qui a donné son nom au Jardin et au quartier
La façade de l'hôtel (je vous la présente à nouveau) dans une prise de vue dramatique bien dans l'esprit de l'« Art déco »
Deux vues du hall de l'hôtel dont l'une à travers le verre de la porte (bien « Art déco » aussi comme prise de vue)
Le Restaurant Sainte-Victoire, salle à manger de l'hôtel, maintenant disparu (2012). Je ne suis pas sûr que ce nom (« Sainte-Victoire ») ne doive pas être mis en relation avec le nom « Victoria » («victoire» en latin), nom de cette reine dont j'ai parlé tout à l'heure et qui, coïncidence (?), succéda à un roi William (Guillaume IV en français) sur les trônes de ses ancêtres: « Royal William », « Victoria », « Sainte-Victoire », vous voyez ?
Le piano jazz, esprit années trente (le swing). Le jazz compte pour beaucoup dans ma dilection pour l'« Art déco ».
Salle de réunion/réception
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