jeudi 12 mars 2009

Deux Anniversaires d'évènements très significatifs

Deux évènements se sont produits aujourd'hui (12 mars) en 2003 et en 2000 qui se passent (presque, mais allez donc empêcher un ancien professeur de faire un commentaire) de commentaires.

Le premier s'est produit à la Chambre des Représentants du Congrès des États-Unis en 2003 :


À la suggestion du représentant républicain de l'État de l'Ohio -Bob Ney (voyez la photographie de ce grand homme à droite et remarquez la magnifique prothèse capillaire qui dissimule l'absence de cerveau)-, les restaurants de la Chambre des Représentants re-baptisent les « French fries » (« frites françaises »: c'est le nom des « frites » en anglais des États-Unis) en « Freedom fries » et les « French toast » en « Freedom toast » (j'avoue ne pas avoir ce que c'est, peut-être ce qu'on appelle au Québec « pain doré »).
Cela parce que la France a refusé de s'associer aux États-Unis dans l'invasion illégale (parce que non approuvée par le Conseil de sécurité des Nations-Unis, ce qui rend toute guerre ou invasion derechef illégale) de l'Iraq.

Ce qui étonne, -mais confirme ce que je disais dans cette note (clic) du 7 mars dernier où je parle de la haine secrète et éternelle des Étasuniens à l'égard de la France et de la culture française-, c'est qu'aucune mesure de ce genre n'a été prise à l'égard de l'Allemagne et du Canada, par exemple, qui ont tous deux également refusé de s'associer à cette invasion illégale.
Peut-on trouver une autre explication que la mienne à cette différence de traitement entre deux pays majoritairement germaniques -linguistiquement- (comme les États-Unis) et un pays majoritairement latin?

Le second évènement s'est produit au Vatican en 2000:

Au cours d’une cé­rémonie pénitentielle à Rome, le pape Jean-Paul II de­mande solennelle­ment par­don pour les «fau­tes commi­ses dans le passé par les fils de l'Eglise catholique», qui se sont «parfois livrés à des méthodes d'intolérance, souillant ainsi le visage de l'Eglise».
Six cardinaux énumèrent les péchés des chrétiens contre l'Evangile, contre l'unité du christianisme (schismes, excommunications), contre le service de la vérité (croisades, inquisition), contre les juifs (persécutions, mépris, silences), contre les droits des peuples (es­clava­gisme), des cultures et des autres religions (guerres de religion), contre la dignité de la femme et la justice sociale.
Le pape conclut : «Jamais plus d'atteintes à la charité dans le service de la Vérité; jamais plus de gestes contre la communion de l'Eglise; jamais plus d'offense envers quelque peuple que ce soit; jamais plus de recours à la violence; jamais plus de discriminations, d'exclusions, d'oppressions, de mépris des pauvres et des petits.»

Alors à quelle loi obéit cet archevêque brésilien -José Cardoso Sobrinho (photo à droite -évidemment- de ce futur damné si l'enfer existe, mais peut-être l'est-il déjà comme ces papes dans L'Enfer de Dante qui, apparemment toujours vivants sur la Terre, étaient morts et souffraient en enfer, leur âme ayant été remplacée dans leurs corps apparemment vivants par un démon)- qui vient d'excommunier les gens ayant sauvé par un avortement préventif la vie d'une pauvre enfant de 9 ans violée par son beau-père et dont la vie était menacée car elle était enceinte de jumeaux.
Pour justifier son acte il a déclaré que « le viol était un crime moins grave que l'avortement » ?
Qui se dévouera pour violer cet archevêque (beurk! Ce crime me répugne) et lui (dé)montrer expérimentalement la gravité de cet acte ? Mon désir est purement pédagogique: si on ne lui apprend pas à cet archevêque (et à tous les dignitaires ecclésiastiques), comment sauront-ils ?
Et manifestement ils ne savent pas grand chose.
Un caricaturiste brésilien a déjà prévu ce que je pressentais (et souhaitais vivement) pour cet archevêque (s'il est déjà mort, quoique apparemment vivant, ou quand il mourra). Voyez :

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