L'une des chose les plus étonnantes (mais esthétiquement tellement satisfaisante: cela forme une figure de style, un «chiasme») dans «La Flûte enchantée» de Mozart c'est que la Reine de la nuit a une voix claire, associée ordinairement au jour, à la clarté, au bien, -alors qu'elle représente le mal- et que Sarastro, son ennemi, a une voix de basse, ordinairement associée à la nuit, aux forces obscures, au mal, alors qu'il est la voix de la clarté et de la vérité. Voici Matti Salminen dans l'aria «In diesen heil'gen Hallen». Allez entendre les arias de la Reine de la nuit ici (il s'agit de l'une des mes notes antérieures) pour voir que tout les oppose.
Si vous voulez entendre la Reine de la Nuit de Cristina Deutekom (le rossignol mécanique de l'empereur de Chine), allez à nouveau à la note sur «La Flûte enchantée» (ici): pris de remords et ayant trouvé des interprétations acceptables (mais à peine, je vous avertis d'avance) sur YouTube, j'ai ajouté ses interprétations des deux arias à celles de Natalie Dessay.
samedi 12 janvier 2008
Encore «La Flûte enchantée»
heure 17:21:00
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