Tant qu'il n'a pas fermé ses portes (dans les années 80 je crois) le restaurant Chez Bardet, rue (ou est-ce boulevard?) Henri-Bourassa (près de la station de métro du même nom), a été le plus grand restaurant de Montréal. Je me souviens particulièrement d'un dîner où ma femme et moi (nous nous étions jurés d'aller au long des années manger au moins une fois dans les plus grands restaurants de la ville) avions bu un Chambolle-Musigny 1980 (une bouteille et demie, ah! que nous étions jeunes et ah! que nous étions ivres à la fin du repas!) avec une escalope de veau (ma femme) et des ris de veau (moi: j'adore les abats et d'autant plus maintenant que je ne puis plus en manger que deux fois par an). Nourriture sublime et vin merveilleux (malgré le fait que 1980 n'était pas un grand millésime, mais les grands vins n'ont pas besoin de millésimes). Je me souviens que M. Bardet -qui avait l'air de l'aristocrate qu'il était, avec ses cheveux blancs et son costume bleu roi- nous avait offert de verser un peu du vin sur les framboises fraîches que nous avions choisies comme dessert. Chambolle-Musigny sur framboises: simplicité et chic, toutes les qualités du restaurant étaient représentées en miniature dans ce dessert. J'illustre cette note d'une bouteille de Chambolle-Musigny de Faiveley ci-haut à droite: je crois bien que le vin que nous avions bu provenait de cette maison.
jeudi 31 janvier 2008
Chez Bardet
Tant qu'il n'a pas fermé ses portes (dans les années 80 je crois) le restaurant Chez Bardet, rue (ou est-ce boulevard?) Henri-Bourassa (près de la station de métro du même nom), a été le plus grand restaurant de Montréal. Je me souviens particulièrement d'un dîner où ma femme et moi (nous nous étions jurés d'aller au long des années manger au moins une fois dans les plus grands restaurants de la ville) avions bu un Chambolle-Musigny 1980 (une bouteille et demie, ah! que nous étions jeunes et ah! que nous étions ivres à la fin du repas!) avec une escalope de veau (ma femme) et des ris de veau (moi: j'adore les abats et d'autant plus maintenant que je ne puis plus en manger que deux fois par an). Nourriture sublime et vin merveilleux (malgré le fait que 1980 n'était pas un grand millésime, mais les grands vins n'ont pas besoin de millésimes). Je me souviens que M. Bardet -qui avait l'air de l'aristocrate qu'il était, avec ses cheveux blancs et son costume bleu roi- nous avait offert de verser un peu du vin sur les framboises fraîches que nous avions choisies comme dessert. Chambolle-Musigny sur framboises: simplicité et chic, toutes les qualités du restaurant étaient représentées en miniature dans ce dessert. J'illustre cette note d'une bouteille de Chambolle-Musigny de Faiveley ci-haut à droite: je crois bien que le vin que nous avions bu provenait de cette maison.
heure 19:51:00
2 commentaires:
mon pere a travaille dans cette etablisement dans son heure de gloire
Il a eu de la chance, un restaurant sans égal.
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