Si, en vous promenant dans Paris, vous apercevez soudain un petit disque de bronze rond au sol portant l'inscription ARAGO, félicitations ! Vous venez de marcher sur un morceau d'histoire des sciences.
Ces médaillons, appelés médaillons d'Arago, sont au nombre de 135 et disséminés dans toute la ville. Faciles à manquer, ils deviennent vite omniprésents une fois que vous savez de quoi il s'agit : près du Louvre, du jardin du Luxembourg, de Montmartre, et même dans les plus petites rues.
Alors… que sont-ils ?
Ils marquent le tracé du méridien de Paris, une ligne nord-sud qui servait autrefois de référence officielle pour la cartographie et la navigation en France.
Avant que le monde n'adopte le méridien de Greenwich à Londres, la France utilisait son propre système : le méridien de Paris traversait le cœur de la ville.
Au XIXe siècle, un célèbre astronome français du nom de François Arago étudia ce méridien. Il le mesura, le corrigea et l'utilisa pour mieux comprendre la forme de la Terre. Il devint si important dans le monde scientifique que Paris lui rendit hommage en installant ces petites stèles, placées précisément le long de l'ancien méridien.
Ces médaillons furent installés en 1994 par l'artiste néerlandais Jan Dibbets, dans le cadre d'un vaste projet artistique pour la ville. D'environ 12 cm de large, ils sont en bronze et portent l'inscription « ARAGO », accompagnée des lettres N et S pour nord et sud.
Bien que la France n'utilise plus le méridien de Paris pour la navigation, la ligne est toujours là, traversant musées, jardins et même bâtiments. Les médaillons vous invitent à la « suivre », comme dans une chasse au trésor.
L'un des endroits les plus célèbres est précisément celui où cette photo a été prise : devant la pyramide du Louvre. Les touristes photographient la pyramide sans jamais remarquer qu'un monument scientifique se trouve juste sous leurs pieds.
Alors, lors de votre prochain séjour à Paris, levez les yeux en marchant. Vous pourriez découvrir que vous marchez sur une ligne qui a jadis servi de guide aux explorateurs, aux astronomes et aux cartographes, et qui traverse encore discrètement la ville aujourd'hui.
Ces médaillons, appelés médaillons d'Arago, sont au nombre de 135 et disséminés dans toute la ville. Faciles à manquer, ils deviennent vite omniprésents une fois que vous savez de quoi il s'agit : près du Louvre, du jardin du Luxembourg, de Montmartre, et même dans les plus petites rues.
Alors… que sont-ils ?
Ils marquent le tracé du méridien de Paris, une ligne nord-sud qui servait autrefois de référence officielle pour la cartographie et la navigation en France.
Avant que le monde n'adopte le méridien de Greenwich à Londres, la France utilisait son propre système : le méridien de Paris traversait le cœur de la ville.
Au XIXe siècle, un célèbre astronome français du nom de François Arago étudia ce méridien. Il le mesura, le corrigea et l'utilisa pour mieux comprendre la forme de la Terre. Il devint si important dans le monde scientifique que Paris lui rendit hommage en installant ces petites stèles, placées précisément le long de l'ancien méridien.
Ces médaillons furent installés en 1994 par l'artiste néerlandais Jan Dibbets, dans le cadre d'un vaste projet artistique pour la ville. D'environ 12 cm de large, ils sont en bronze et portent l'inscription « ARAGO », accompagnée des lettres N et S pour nord et sud.
Bien que la France n'utilise plus le méridien de Paris pour la navigation, la ligne est toujours là, traversant musées, jardins et même bâtiments. Les médaillons vous invitent à la « suivre », comme dans une chasse au trésor.
L'un des endroits les plus célèbres est précisément celui où cette photo a été prise : devant la pyramide du Louvre. Les touristes photographient la pyramide sans jamais remarquer qu'un monument scientifique se trouve juste sous leurs pieds.
Alors, lors de votre prochain séjour à Paris, levez les yeux en marchant. Vous pourriez découvrir que vous marchez sur une ligne qui a jadis servi de guide aux explorateurs, aux astronomes et aux cartographes, et qui traverse encore discrètement la ville aujourd'hui.


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