Le sexisme masculin occidental du 19e siècle (et de tous les siècles qui l'ont précédé sans doute) et des trois-quarts du 20e siècle, dans toute sa splendeur.
Remarquez qu'il vaut mieux un sexisme de paroles (surtout quand elles sont spirituelles comme celles d'Alphonse Allais) qu'un sexisme de lapidation, de burka, de niqab, de violence et de mépris.
Mais l'origine est la même: l'angoisse créée par l'intuition inconsciente que le sexe masculin est le véritable sexe faible, celui dont l'espérance de vie est la moins élevée toujours, et celui qui est le plus sujet aux maladies.
Si faible en réalité qu'il ne peut porter les enfants.
Le sexe dont il sera très facile de se passer si la nécessité s'en fait sentir dans la poursuite du progrès de la civilisation humaine.
2 commentaires:
Ce sont des propos élégants de la part d' un homme,J'ai lu dans " les fiancées du diable" de Camille Laurens une analyse équivalente ,à savoir que l homme a peur de la mère dévorante comme dans l Odyssée, parce qu il a peur de la vie , autant que de la mort, le Eros et Thanatos,mais en cela les femmes sont des hommes car elles ont la même peur d' une vie qu elle peuvent donner sans la maîtriser.Je pense que ce veux conflit vient de besoins individuels,puis institutionnalisés d' abuser du plus faible,auxquels certaines femmes répondent avec d' autres armes,c' est le mystère du mal de l'âme humaine,c' est celui qu il faut éradiquer et non la spécificité des sexes qui devrait être une source d' harmonie.
«Abuser du plus faible»: peut-être avez-vous raison, c'est la source du mal.
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