Crédit photo: Reuters/David Gray
C'est une photo d'actualité prise en Chine.
Nul n'a interdit au photographe qui l'a prise de la prendre comme on l'aurait fait s'il s'était agi de l'arrestation (ou de la torture, voire de l'assassinat) d'un dissident ou de la répression d'une manifestation contre un des nombreux pourris protégés du régime parce qu'il est membre du Parti et qui empoisonne les enfants ou les denrées destinées à l'exportation pour s'enrichir.
Il s'agit d'un marchand de ballons qui se rend là où il pourra les vendre en bicyclette.
En la voyant, cette photo, on se dit qu'il reste encore des gens -ils sont rares- que le gouvernement de leur pays ne transforme pas, comme la majorité des Chinois, en serviteurs sous-payés (je devrais peut-être dire en esclaves) des désirs et des besoins des habitants des pays capitalistes contre lesquels ce gouvernement tient un discours (qui n'est qu'un discours) parlant de l'exploitation des masses dans laquelle évidemment il est un maître.
Il reste encore des gens un peu libres en Chine, qui vendent des ballons en forme de cœur, et qui les rassemblent, pour les transporter à bicyclette, en bouquets qui ont la forme d'un cœur, comme ce marchand de la photo.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire