C'est le visage que les Grecs ont donné au dieu Apollon.
Et c'est à partir de ce visage qu'à deux époques différentes et dans deux lieux différents, -deux mondes différents, étrangers l'un à l'autre-, ils ont élaboré les visages de deux dieux universels dont les représentations actuelles sont les héritières.
Au Gandhâra d'abord, vers l'Afghanistan et le Pakistan d'aujourd'hui où les avaient conduits les conquêtes d'Alexandre le Grand, au 2e siècle avant Jésus-Christ, à partir du visage d'Apollon, ils donnèrent aux bouddhistes la représentation de Bouddha.
Jusqu'à eux, on ne représentait pas Bouddha, on le symbolisait plutôt au moyen du Lotus (à gauche ci-dessous) ou de la Roue de la vie (à droite):
Voici deux représentations du Bouddha «apollinien» dont proviennent toutes les autres.
Une tête d'abord:
Et en pied, vêtu du « pallium » ou « himation », le manteau des philosophes grecs, ensuite:
Deuxième visage d'un dieu créé à partir de celui d'Apollon, le visage de Jésus-Christ, dont l'aspect réel devait plutôt être sémite, et que les Grecs ont créé en Grèce même, vers le 1er ou le 2e siècle après l'ère chrétienne.
Au visage du dieu solaire on a simplement ajouté la barbe des philosophes, adoptée par l'empereur Hadrien au début du 2e siècle:
On peut donc dire que les Grecs sont les créateurs des visages des dieux.
Ou que les dieux ont un visage de Grec, voire parfois, un corps de Grec.
« L'homme est la mesure de toute chose », affirmait Protagoras.
Même de l'apparence des dieux.
Sans aucun doute de leurs pensées.
Car, en ce qui concerne le christianisme en tous cas, ce sont aussi les Grecs qui ont inventé les pensées qu'on attribue maintenant à Dieu (en écrivant les Évangiles et autres écrits chrétiens notamment, et lors des différents conciles).
Ils ont donc créé les yeux et ce qu'il y a derrière les yeux de Dieu.
Et c'est à partir de ce visage qu'à deux époques différentes et dans deux lieux différents, -deux mondes différents, étrangers l'un à l'autre-, ils ont élaboré les visages de deux dieux universels dont les représentations actuelles sont les héritières.
Au Gandhâra d'abord, vers l'Afghanistan et le Pakistan d'aujourd'hui où les avaient conduits les conquêtes d'Alexandre le Grand, au 2e siècle avant Jésus-Christ, à partir du visage d'Apollon, ils donnèrent aux bouddhistes la représentation de Bouddha.
Jusqu'à eux, on ne représentait pas Bouddha, on le symbolisait plutôt au moyen du Lotus (à gauche ci-dessous) ou de la Roue de la vie (à droite):
Voici deux représentations du Bouddha «apollinien» dont proviennent toutes les autres.
Une tête d'abord:
Et en pied, vêtu du « pallium » ou « himation », le manteau des philosophes grecs, ensuite:
Deuxième visage d'un dieu créé à partir de celui d'Apollon, le visage de Jésus-Christ, dont l'aspect réel devait plutôt être sémite, et que les Grecs ont créé en Grèce même, vers le 1er ou le 2e siècle après l'ère chrétienne.
Au visage du dieu solaire on a simplement ajouté la barbe des philosophes, adoptée par l'empereur Hadrien au début du 2e siècle:
On peut donc dire que les Grecs sont les créateurs des visages des dieux.
Ou que les dieux ont un visage de Grec, voire parfois, un corps de Grec.
« L'homme est la mesure de toute chose », affirmait Protagoras.
Même de l'apparence des dieux.
Sans aucun doute de leurs pensées.
Car, en ce qui concerne le christianisme en tous cas, ce sont aussi les Grecs qui ont inventé les pensées qu'on attribue maintenant à Dieu (en écrivant les Évangiles et autres écrits chrétiens notamment, et lors des différents conciles).
Ils ont donc créé les yeux et ce qu'il y a derrière les yeux de Dieu.
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