En hommage à Steve Jobs.
No man is an Iland, intire of it selfe; every man is a peece of the Continent, a part of the maine; if a Clod bee washed away by the Sea, Europe is the lesse, as well as if a Promontorie were, as well as if a Mannor of thy friends or of thine owne were; any mans death diminishes me, because I am involved in Mankinde; And therefore never send to know for whom the bell tolls; It tolls for thee.
Traduction:
Nul homme n'est seul, isolé, coupé du continent humain. Qu'une simple motte de terre, tout une falaise, un terrain à toi ou à un ami soit emporté par la mer et c'est l'Europe entière qui en est amoindrie. La mort d'un seul homme nous diminue tous, nous, les composants du genre humain. Ne demande donc jamais pour qui sonne le glas : il sonne pour toi.
John Donne
Pour exprimer le chagrin, voici quatre interprétations de l'aria de l'opéra «King Arthur» d'Henry Purcell qui commence par les mots «What Power art thou» et qui est connue sous le titre de «L'Air du froid» («The Cold Song») depuis que Klaus Nomi l'a interprétée.
David Ortega:
David Ortega:
Matteo:
Klaus Nomi, enfin:
Et voici les paroles de l'aria:
What Power art thou
What Power art thou,Who from below,
Hast made me rise,
Unwillingly and slow,
From beds of everlasting snow!
See'st thou not how stiff,
And wondrous old,
Far unfit to bear the bitter cold.
I can scarcely move,
Or draw my breath,
I can scarcely move,
Or draw my breath.
Let me, let me,
Let me, let me,
Freeze again...
Let me, let me,
Freeze again to death!
Traduction proposée:
Quel pouvoir est le tien
Quel pouvoir est le tien,
Toi qui des profondeurs
M'as fait remonter,
Malgré ma résistance et ma lenteur,
Des lits de neiges éternelles!
Ne vois-tu pas la raideur
Qui est mienne, et la vieillesse
Qui me rendent amant du froid?
Je puis à peine bouger
Ou respirer
Je puis à peine bouger
Ou respirer.
Laisse-moi, laisse-moi,
Laisse-moi, laisse-moi,
Figer encore…
Laisse-moi, laisse-moi,
Figer encore dans le froid de la mort.
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