Parmi les vieux livres que j'ai achetés jadis sur la Provence, j'ai retrouvé cette photo qui me rappelle les environs d'Apt où elle a sans doute été prise.
C'est celle d'une autre Provence, celle qui n'est pas couverte d'éclatants champs de lavande qui sursaturent les photos.
Celle, plutôt, que j'imaginais en lisant « Le Château de ma mère » de Pagnol et que j'ai retrouvée, un peu différente, dans le film qu'en a tiré Yves Robert.
(Le film est situé dans une partie différente de la Provence, vers Aubagne).
Mais il y a une bastide, des vignes.
Dans les vieilles montagnes, au loin, possibilités de chasser le lapin qu'on préparera au thym (puisque cela rime).
Ce n'est pas la Provence tragique de Giono mais une Provence qui existe aussi.
On entend presque chanter une cigale:
Son ventre sonore se meut ;
Sur une gerbe elle est posée ;
Seule elle n'est point épuisée
Par l'astre à l'haleine de feu.
Et la chanteuse infatigable
Jette dans l'air brûlant et bleu
Sa ritournelle interminable.
Bientôt, dans un autre billet, la « Habanera » de « La Gloire de mon père ».
C'est celle d'une autre Provence, celle qui n'est pas couverte d'éclatants champs de lavande qui sursaturent les photos.
Celle, plutôt, que j'imaginais en lisant « Le Château de ma mère » de Pagnol et que j'ai retrouvée, un peu différente, dans le film qu'en a tiré Yves Robert.
(Le film est situé dans une partie différente de la Provence, vers Aubagne).
Mais il y a une bastide, des vignes.
Dans les vieilles montagnes, au loin, possibilités de chasser le lapin qu'on préparera au thym (puisque cela rime).
Ce n'est pas la Provence tragique de Giono mais une Provence qui existe aussi.
On entend presque chanter une cigale:
LA CIGALE
Le soleil fendille la terre,
Aucun bruit ne trouble les champs ;
On n'entend plus les joyeux chants
Des oiseaux qui chantaient naguère.
Tous par la chaleur assoupis
Sous les buissons se sont tapis.
Seule une cigale est sur l'aire.
Aucun bruit ne trouble les champs ;
On n'entend plus les joyeux chants
Des oiseaux qui chantaient naguère.
Tous par la chaleur assoupis
Sous les buissons se sont tapis.
Seule une cigale est sur l'aire.
Son ventre sonore se meut ;
Sur une gerbe elle est posée ;
Seule elle n'est point épuisée
Par l'astre à l'haleine de feu.
Et la chanteuse infatigable
Jette dans l'air brûlant et bleu
Sa ritournelle interminable.
Marcel Pagnol
P.S. Je me suis souvenu de la belle musique composée par Joseph Kosma pour le film d'Yves Robert, et particulièrement de cette valse dite « la valse d'Augustine », que voici à partir de Deezer :
P.S. Je me suis souvenu de la belle musique composée par Joseph Kosma pour le film d'Yves Robert, et particulièrement de cette valse dite « la valse d'Augustine », que voici à partir de Deezer :
Bientôt, dans un autre billet, la « Habanera » de « La Gloire de mon père ».
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