Ces pensées fleurissent l'été chez moi, à ma grande surprise, mais pas dans mon jardin.
Et je ne les ai pas semées ou plantées.
Elles poussent sur le bord de mon entrée asphaltée, près des bordures de bois traité.
Parmi les mauvaises herbes et les feuilles séchées tombées des ormes mourants que la municipalité n'a pas abattus il y a un mois, en même temps que les autres qu'elle faisait abattre, sous prétexte que ceux-ci avaient encore des feuilles.
Des feuilles jaunies et brunies.
Mais les bûcherons fonctionnaires ont ignoré ma remarque.
Je ne comprends pas, n'ai jamais compris, ne comprendrai jamais les fonctionnaires municipaux (ni les autres mais c'est une autre histoire).
Les ormes qu'ils n'ont pas abattus sont malades, ils vont transmettre la maladie qui les fait mourir au petit nombre d'ormes qui sont encore sains (ils sont magnifiques ; voyez, dans la note suivante, une photographie du magnifique que nous avons devant les yeux, de notre « galerie* », depuis trente ans et plus).
Ceux qui survivent cette année se verront transmettre la maladie l'an prochain, et seront morts dans deux ans.
Pour revenir aux pensées, pour qu'elles puissent pousser là, il faut constater qu'avec les années (bien des années) il s'est creusé un écart entre l'asphalte et les bordures de bois.
Mais qui ou quoi a bien pu les faire pousser là?
Après bien des pensées (j'utilise ce tour pour le jeu de mots) et des discussions, nous en sommes venus à la conclusion qu'elles proviennent de jardinières suspendues près de là il y a deux ou trois ans.
Quelle vivacité pour avoir ainsi survécu à deux hivers ou trois !
Je crois que ce sont des petites pensées «viola».
Voyez-les dans leur environnement indigne (il faut croire que les pensées poussent n'importe où, et jusque dans les cerveaux les plus obtus, ne nous décourageons pas encore) :
* Une galerie est un long balcon au Québec, un balcon qui fait toute la largeur d'une maison ou presque, pour ceux d'entre vous qui ne connaissez pas le québécois.
Et je ne les ai pas semées ou plantées.
Elles poussent sur le bord de mon entrée asphaltée, près des bordures de bois traité.
Parmi les mauvaises herbes et les feuilles séchées tombées des ormes mourants que la municipalité n'a pas abattus il y a un mois, en même temps que les autres qu'elle faisait abattre, sous prétexte que ceux-ci avaient encore des feuilles.
Des feuilles jaunies et brunies.
Mais les bûcherons fonctionnaires ont ignoré ma remarque.
Je ne comprends pas, n'ai jamais compris, ne comprendrai jamais les fonctionnaires municipaux (ni les autres mais c'est une autre histoire).
Les ormes qu'ils n'ont pas abattus sont malades, ils vont transmettre la maladie qui les fait mourir au petit nombre d'ormes qui sont encore sains (ils sont magnifiques ; voyez, dans la note suivante, une photographie du magnifique que nous avons devant les yeux, de notre « galerie* », depuis trente ans et plus).
Ceux qui survivent cette année se verront transmettre la maladie l'an prochain, et seront morts dans deux ans.
Pour revenir aux pensées, pour qu'elles puissent pousser là, il faut constater qu'avec les années (bien des années) il s'est creusé un écart entre l'asphalte et les bordures de bois.
Mais qui ou quoi a bien pu les faire pousser là?
Après bien des pensées (j'utilise ce tour pour le jeu de mots) et des discussions, nous en sommes venus à la conclusion qu'elles proviennent de jardinières suspendues près de là il y a deux ou trois ans.
Quelle vivacité pour avoir ainsi survécu à deux hivers ou trois !
Je crois que ce sont des petites pensées «viola».
Voyez-les dans leur environnement indigne (il faut croire que les pensées poussent n'importe où, et jusque dans les cerveaux les plus obtus, ne nous décourageons pas encore) :
* Une galerie est un long balcon au Québec, un balcon qui fait toute la largeur d'une maison ou presque, pour ceux d'entre vous qui ne connaissez pas le québécois.
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