L'échantillon d'humanité auquel avait quotidiennement accès George Bernard Shaw, -l'auteur de cette réflexion-, peut expliquer le contenu de celle-ci.
Mais l'histoire qu'il avait vécue, comme ses compatriotes irlandais, l'histoire, somme toute, d'un génocide qui s'est étendu sur des centaines d'années, du Moyen Âge jusqu'aux premières décennies du 20e siècle, -un génocide dont la violence patiente et soutenue n'a pas été surpassée par les cruels génocides du 20e siècle, génocides hitlériens, staliniens, maoïstes, cambodgiens, rwandais, et j'en passe et j'en passe- ce long génocide peut aussi expliquer ce contenu.
Mais quand on voit ce que les humains font à leur habitat planétaire à l'heure actuelle pour des raisons purement économiques, on ne peut que donner raison à Shaw: de tous les animaux, les humains sont les plus dangereux.
Les autres animaux tuent pour vivre, les humains tuent -et quand ils tuent ce sont des meurtres de masse qu'ils commettent- seulement pour le plaisir de satisfaire leur naturelle pulsion de meurtre.
jeudi 10 mars 2011
Une naturelle pulsion de meurtre
heure 13:08:00
1 commentaire:
C' est tout le paradoxe que vous illustrez dans ces deux derniers billets, le grand écart entre un Berlusconi et Stendhal, entre la splendeur de cette dentelle épiscopale ( quelle merveille!) et les massacres orchestrés par ses commanditaires( si ce n'est pas eux , c' est donc leurs frères...)entre ombre et lumière, le rouge et le noir, et l' homme blanc, le pire des animaux.
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