J'ai 
toujours été étonné de la désinvolture avec laquelle les empereurs romains puis byzantins (à l'exception de Julien l'Apostat) ont négligé la lignée prestigieuse des empereurs romains dont ils étaient les successeurs pour se réclamer d'obscurs rois d'une lointaine province de leur immense empire dont la seule gloire -absolument fictive comme on vient encore de le démontrer lors de recherches archéologiques sur le site de Jérusalem- aurait été d'être les ancêtres de Jésus-Christ.
Car, par ailleurs, comme viennent de le démontrer encore les recherches dont je viens de parler, David et Salomon (un portrait ci-contre par Duccio di Buoninsegna) n'ont régné que sur des hameaux dont Jérusalem n'était que le moins petit.
Quand le guide turc, lors de notre visite à Sainte-Sophie (Hagia Sophia -avant d'être une mosquée ci-dessous), nous a appris que Justinien s'était écrié, en franchissant sur son char tiré par des chevaux la porte impériale de la basilique qu'il avait fait construire et inaugurait,
j'ai pu constater à quel point les fictions bibliques et évangéliques avaient plongé les successeurs d'Auguste, d'Hadrien, de Marc Aurèle, dans l'ignorance la plus crasse.
Et cette ignorance combien d'Occidentaux, du haut jusqu'au bas de l'échelle sociale, la partagent encore?
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