La sacralisation du « foot »* est telle en Europe (et dans le reste du monde) que l'artiste Wim Delvoye en a représenté le gardien de but en saint peint dans le vitrail tridimensionnel qui représente le but (j'ai déjà parlé de cet artiste ici).
Le « saint » gardien de but porte le ballon rond comme une relique miraculeuse ou un objet sacré.
J'aime ces blasphèmes.
* C'est ainsi que j'ai résolu d'appeler ce sport dans ce blogue pour ne pas risquer en l'appelant « football » qu'on le confonde avec le sport qu'on a baptisé ainsi en Amérique, au nord du Rio Grande, par sottise, et nonobstant le fait que le pied n'a pas beaucoup d'importance dans la pratique de ce sport. Je ne veux pas l'appeler non plus « soccer » du nom dont on baptise le « foot » autour de moi et qui, selon moi, est impropre, et veule.
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