samedi 29 novembre 2025

Température du jour à Arvida (29 novembre 2025)


 

Les gens

Bukowski n’est pas seul à exprimer quelque chose de ce genre !

Qu’il souffre

S’il exisrait c’est tout ce que ce Dieu mériterait lui qui, malgré les intentions que les humains lui prêtent, favorise les riches et méprise les pauvres, si l’on observe l’état du monde aussi loin qu’on recule dans le passé et dans l’histoire des sociétés humaines !
S’il existait, il mériterait de souffrir !

Début d’hiver

C’est à cela que ressemble le début d’hiver de cette année au Saguenay !
Espérons que la suite sera plus paisible !

vendredi 28 novembre 2025

Température du jour à Arvida (28 novembre 2025)


 

Les causes de l’absence d’amis selon Pascal


« J’affirme que si tous les hommes savaient ce que les autres disent d’eux, il n’y aurait pas quatre amis au monde. »
Blaise Pascal

Blaise Pascal (né le 19 juin 1623 à Clermont-Ferrand, France – mort le 19 août 1662 à Paris) était un mathématicien, physicien et philosophe des religions français. Fils de mathématicien, il fut un enfant prodige, suscitant l'envie de René Descartes avec un essai sur les coniques écrit en 1640. Dans les années 1640 et 1650, il contribua à la physique (formulation de la loi de Pascal) et aux mathématiques (travail sur le triangle arithmétique, invention d'une machine à calculer et contribution au développement du calcul différentiel). Pour ses travaux de jeunesse, il est considéré comme le fondateur de la théorie moderne des probabilités. Parallèlement, il s'engagea de plus en plus dans le jansénisme. Les Provinciales étaient une série de lettres défendant le jansénisme et attaquant les jésuites. Son œuvre majeure d'apologétique chrétienne, l'Apologie de la religion chrétienne, resta inachevée, mais il rassembla la majeure partie de ses écrits. Des notes et des fragments rédigés entre 1657 et 1658 furent publiés à titre posthume sous le titre de Pensées (1670). Il reprit ensuite ses travaux scientifiques, contribuant aux Éléments de géométrie et publiant ses découvertes sur les courbes cycloïdes, mais il se consacra de nouveau à la vie spirituelle et passa ses dernières années au service des pauvres. Le pascal fut nommé en son honneur.

Un Robin des Bois moderne (et ses stupides victimes étasuniennes milliardaires)

Entre 2013 et 2015, un Lituanien a perpétré l'une des fraudes technologiques les plus audacieuses jamais enregistrées, parvenant à escroquer Facebook et Google pour un montant de 122 millions de dollars. Se faisant passer pour un fournisseur de matériel informatique de confiance, il a réussi à tromper deux des entreprises les plus puissantes au monde.

Ce qui a rendu cette affaire choquante, ce n'était ni le piratage informatique sophistiqué ni la cyber-magie, mais une manipulation sociale pure et simple, calculée. Il a falsifié des documents, créé des factures convaincantes et les a envoyées directement aux services financiers des entreprises. Croyant que tout était légitime, les employés ont traité les paiements sans se douter de rien.

Cette affaire, qui a fait la une des journaux, nous rappelle brutalement que même les géants mondiaux peuvent se laisser prendre aux pièges les plus élémentaires. Elle jmet en lumière une vérité essentielle : quelle que soit la taille de l'entreprise, la vigilance et la vérification sont indispensables. L'erreur humaine demeure l'une des principales failles de la cybersécurité.


La victoire des femelles

En 2022, une équipe de recherche de l'Université de Kyoto a mené une expérience canine aussi drôle que révélatrice.
Ils ont réuni 60 chiens et leur ont fait observer deux acteurs ouvrir des boîtes de nourriture :
l'un s'en sortait avec aisance, l'autre tâtonnait comme s'il n'avait jamais rien ouvert de sa vie.
Au moment de choisir qui aborder, les résultats furent surprenants.
Les chiennes n'ont pas hésité.
83 % se sont dirigées directement vers l'humain compétent.
Les mâles ? Aucune réflexion. Aucun avis. Juste une question d'intuition.
Mais les femelles n'ont pas seulement fait un meilleur choix. Elles ont mieux observé.
Elles ont fixé plus longtemps l'humain compétent.
Elles ont gardé leurs distances avec l'autre.
Elles ont fait preuve de discernement pour déterminer qui savait ce qu'il faisait.
Il y avait un hic.
Elles ne s'intéressaient qu'à la nourriture.
Si les boîtes étaient vides, elles ne prenaient même pas la peine d'évaluer qui que ce soit.
Ce qui, honnêtement, est très parlant.
D'après les scientifiques, cette capacité place les chiennes au même rang que les dauphins et les chimpanzés, qui peuvent eux aussi évaluer les compétences d'autrui. Cela suggère que les chiens ne se contentent pas d'observer nos actions. Ils évaluent notre niveau de compétence au moment opportun.
Alors, la prochaine fois que votre chienne vous regarde vous battre avec le sachet de friandises…
N'oubliez pas qu'elle est en train d'évaluer discrètement votre performance.

À Singapour, des jardins verticaux le long descautoroutes

Singapour, la cité-État la plus verte du monde, révolutionne l'écologie urbaine en installant des jardins verticaux le long des autoroutes. Ces murs végétaux réduisent la pollution sonore, retiennent les poussières, rafraîchissent l'environnement et améliorent la qualité de l'air. Ils sont composés de plantes résistantes au climat tropical qui prospèrent sous la chaleur des véhicules tout en absorbant les émissions des véhicules.

Ces jardins créent des barrières acoustiques naturelles, réduisant le bruit des autoroutes de plusieurs décibels. Parallèlement, les plantes filtrent les polluants nocifs comme le dioxyde d'azote et les PM2,5, contribuant ainsi à assainir les zones résidentielles avoisinantes. Elles abaissent également les températures de surface, aidant la ville à lutter contre l'effet d'îlot de chaleur urbain.

Ces écosystèmes verticaux favorisent la biodiversité, attirant papillons, oiseaux et insectes bénéfiques. Ils transforment les infrastructures de béton en paysages vivants, prouvant que durabilité et esthétique peuvent coexister. Le modèle singapourien est désormais étudié par des villes du monde entier comme modèle pour des autoroutes plus propres, plus silencieuses et plus vertes.

Quand le béton rencontre la nature, les villes respirent mieux.


Une machine à laver les humains

Le fonctionnement est le suivant: les utilisateurs s'allongent  dans une capsule, ferment le couvercle et sont nettoyés comme du linge dans une machine à laver, mais sans essorage, tandis que de la musique est diffusée.
La machine «ne lave pas seulement le corps, mais aussi l'âme», tout en surveillant également le rythme cardiaque et d'autres constantes vitales des utilisateurs.

Les iniques responsables de l’exécution de Jan Hus

Durant l'été 1415, la ville lacustre de Constance fut le théâtre d'un drame dont les répercussions allaient se faire sentir à travers l'histoire européenne.
Jan Hus, prêtre tchèque et prédicateur universitaire originaire de Prague, bénéficiait d'un sauf-conduit officiel délivré par le roi Sigismond de Rome. Ce document lui garantissait le libre passage jusqu'au concile de Constance et un retour sain et sauf, même en cas de condamnation. Hus prit cette promesse au sérieux. Il pensait que s'il parvenait à expliquer son enseignement – ​​fondé sur les Écritures et influencé par le réformateur anglais John Wycliffe – des ecclésiastiques impartiaux l'écouteraient.
Ils ne l'écoutèrent pas.
Peu après son arrivée en novembre 1414, Hus fut arrêté et emprisonné au motif qu'aucune promesse d'un souverain temporel ne pouvait lier un concile agissant « pour la foi ». Sigismond protesta d'abord, puis accepta l'argument. Hus passa des mois dans des conditions déplorables, malade et enchaîné, interrogé et pressé d'abjurer.
Le 6 juillet 1415, il comparut une dernière fois devant le concile, dans la cathédrale de Constance. Une longue liste d'accusations lui fut lue à haute voix : on lui reprochait de défier l'autorité papale, de remettre en question les indulgences et d'enseigner que la véritable Église était la communauté des prédestinés plutôt que la hiérarchie. Chaque fois qu'il tentait de prendre la parole, d'expliquer ou de nuancer ses propos, il était couvert de cris. Finalement, il déclara qu'il se rétracterait volontiers de toute erreur qui lui serait démontrée dans les Écritures, mais qu'il ne mentirait pas et ne confesserait pas des croyances qu'il ne partageait pas.
Le concile le condamna comme hérétique.
Lors d'un rituel solennel d'humiliation, Hus fut dépouillé de ses vêtements sacerdotaux. Un à un, les évêques lui retirèrent le calice et les vêtements qui symbolisaient sa charge. Enfin, ils posèrent sur sa tête une haute couronne de papier, ornée de diables grotesques et portant l'inscription « hérésiarque » ou « archihérétique », déclarant ainsi qu'ils livraient son âme au diable. Hus répondit calmement qu'il la confiait au Christ.
Il fut conduit hors de la ville, au lieu d'exécution, enchaîné à un poteau et entouré de fagots de bois. Selon des témoignages contemporains, il pria et chanta des psaumes tandis que le bûcher s'allumait. Lorsque les flammes s'élevèrent, sa voix se tut ; son corps fut brûlé et ses cendres dispersées dans le Rhin pour empêcher toute vénération.
La mort de Hus ne mit pas fin à son combat. En Bohême, l'indignation suscitée par son traitement contribua à embraser le mouvement hussite et, finalement, à déclencher une guerre ouverte. Un siècle plus tard, des réformateurs comme Martin Luther se souviendraient de Constance et reconnaîtraient en ce « prêtre récalcitrant » de Prague un précurseur qui avait déjà payé le prix ultime pour avoir affirmé que la conscience, liée par les Écritures, ne pouvait se soumettre à l'obéissance.

Une religion sanglante et meurtrière

La soif de sang, de chair et de sacrifice du Dieu chrétien

Une analyse théologique brutale

De la Genèse à l'Apocalypse, le récit biblique est imprégné de sang, de chair et de sacrifice – à tel point que le mécanisme central du « salut » n'est ni la sagesse, ni la compassion, ni le raffinement moral, mais la mort violente d'un être innocent. Il en résulte une divinité qui – selon le texte – ne guérit pas par l'enseignement ou la transformation, mais par le massacre, l'effusion et la consommation.


1. Le sang comme monnaie du pardon

La Bible présente à maintes reprises le sang comme le prix requis pour obtenir la satisfaction divine.

• « Sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon » (Hébreux 9:22).

• Dieu perçoit l'« agréable odeur » de la chair animale brûlée (Lévitique 1:9).

• Des systèmes d'expiation entiers reposent sur l'égorgement des animaux pour apaiser le courroux divin.

Un être tout-puissant, omniscient et prétendument sans besoin exige un sacrifice humain pour « pardonner » ce qu'il pourrait pardonner librement.

Si un juge humain exigeait un cadavre avant d'accorder sa miséricorde, nous le qualifierions de monstrueux. Mais lorsqu'elle est attribuée à une divinité, cette violence est requalifiée de « sacrée ».


2. La chair sur l'autel : la faim rituelle

L'Ancien Testament décrit Yahvé comme répondant au sacrifice non comme un geste symbolique, mais comme une consommation :

• « L'arôme apaisant » l'avertit de l'obéissance.

• Il dévore par le feu les premiers-nés des animaux.

• Il ordonne que des portions d'organes, de graisse et de sang soient brûlées « pour le Seigneur ».

Ceci n'est pas présenté comme une nourriture métaphorique, mais comme l'appétit divin – un être cosmique dont l'approbation est déclenchée par l'odeur de la chair rôtie.

Une divinité créatrice de galaxies exigeant une offrande de reins et de graisse, en guise de fumigation, évoque moins l'amour transcendant que l'image d'un dieu guerrier antique, prisonnier d'une économie rituelle de l'âge du fer.


3. L'apogée du sacrifice : le sang d'un fils

Puis le schéma s'intensifie.

Au lieu de mettre fin au cycle de violence, le Dieu chrétien l'intègre à son point culminant :

Il exige la mort de son propre fils comme offrande ultime.

Jésus devient le nouvel agneau.

L'autel se transforme en croix.

L'arôme requis devient l'agonie d'un mourant.

Il ne s'agit pas d'un éloignement progressif du sang, mais d'une escalade vers le meurtre le plus extrême du récit.

Le message est clair :

Dieu ne sera satisfait que lorsque quelque chose mourra.


4. Communion : la consommation sanctifiante

Le christianisme ritualise alors la consommation de chair et de sang :

« Ceci est mon corps… ceci est mon sang. »

Une religion qui prétend transcender les anciens systèmes sacrificiels érige en acte sacré, voire en offrande de sang, la consommation d'une victime divine.

Même symboliquement, le rituel central réinterprète le sacrifice, la mort et l'ingestion rituelle.

Il ne s'agit pas d'une paix métaphorique, mais d'une magie du sang sanctifiée.


5. Le paradoxe de l'omnipotence

Si Dieu est omnipotent :

Pourquoi a-t-il besoin de sang ?

Pourquoi le pardon est-il conditionné par la violence ?

Pourquoi créer l'humanité imparfaite, puis exiger la mort pour réparer son œuvre ?

Le raisonnement est circulaire :

Il crée l'imperfection, la condamne, puis exige du sang pour réparer la condamnation qu'il a lui-même infligée.

Un être tout-puissant qui exige le sang pour équilibrer ses propres équations morales n'a rien de majestueux ; il est moralement incohérent.


6. Une conclusion honnête

Lue sans détour et sans chercher à édulcorer la réalité, la Bible présente une divinité dont la justice ne repose ni sur l'illumination, ni sur la compassion, ni sur la transformation, mais sur le meurtre.

Le sacrifice le satisfait.

Le sang l'apaise.

La chair lui plaît.

La mort fait avancer son dessein.

Qu'on l'interprète au sens symbolique ou littéral, le récit est indéniablement fondé sur la violence rituelle. Et l'affirmation selon laquelle il s'agit de « l'amour suprême » ne fait qu'amplifier la contradiction : le divin exige précisément ce qu'il interdit aux humains de s'offrir mutuellement.

jeudi 27 novembre 2025

Température du jour à Arvida (27 novembre 2025)


 

L’incendie de Hong Kong

Est-ce que cela serait arrivé du temps de la domination de gens plus respectueux de la vie humaine et moins de la personne du dictateur ?
C’est la question que l’on peut se poser !


 

L’éternelle abjection de l’Église romaine

Les pédophiles Epstein et Maxwell personnellement bénis 
par le pape de l’Église romaine du temps !

Voyez à quel niveau d’abjection est encore descendue cette église !
Et cela c’est seulement ce qu’on est arrivé à photographier !

Nouvelles du pin Wollemi

Un couple de retraités britanniques a franchi une étape remarquable en matière de conservation : leur pin Wollemi, souvent surnommé « l’arbre dinosaure », a produit des graines viables pour la première fois hors d’Australie. Longtemps considérée comme éteinte jusqu’à sa redécouverte en 1994, cette espèce vieille de 90 millions d’années a désormais une nouvelle chance de survie, offrant un espoir renouvelé aux efforts de conservation poursuivis à l’échelle mondiale.

 

Dans l’univers, le bois est infiniment plus rare que les diamants

Nous considérons les diamants comme des trésors rares,
mais à l'échelle de l'univers, le bois est peut-être l'un des matériaux les plus rares qui existent.
À l'échelle cosmique, les diamants sont omniprésents.
Les astronomes ont découvert des cristaux de carbone à l'intérieur de météorites, flottant dans l'atmosphère des géantes gazeuses et forgés dans les restes broyés d'étoiles mortes.
Partout où le carbone rencontre une pression extrême, les diamants se forment facilement.
Le bois est différent.
Le bois requiert une recette que le cosmos ne fournit presque jamais :
la lumière du soleil pour la photosynthèse, de l'eau liquide, de l'oxygène et une biosphère vivante et florissante capable de faire croître une vie végétale complexe.
À ce jour, la Terre est le seul monde connu où tous ces ingrédients sont réunis, et le seul endroit où du bois a jamais été trouvé.
Dans l'univers, les diamants relèvent de la physique.
Le bois relève de la vie.
Une étoile peut forger un diamant.
Mais seule une planète vivante peut faire pousser un arbre.
Cela fait du bois l'une des substances naturelles les plus rares que nous connaissions, non pas parce qu'il est coûteux, mais parce qu'il n'existe sur aucune autre planète que nous ayons jamais observée.
Anecdote amusante :
Certaines exoplanètes pourraient contenir des quantités de diamants équivalentes à des océans par rapport à la Terre… mais il n'existe toujours aucune preuve de la présence de bois au-delà de notre biosphère.
Si une chose aussi banale qu'une branche est une rareté cosmique,
qu'est-ce qui pourrait encore nous échapper simplement parce que cela pousse discrètement à nos côtés ?
 

mardi 25 novembre 2025

Température du jour à Arvida (25 novembre 2025)


 

À propos du pitoyable et méprisable Elon Musk

De Joyce Carol Oates à propos du pitoyable Elon  Musk, qui pourrait bien être la représentation la plus exacte de l’habitant moyen des USA même s’il est originaire du pays de l’apartheid :

« Il est curieux qu’un homme aussi riche ne publie jamais rien qui indique qu’il apprécie, ou même qu’il est conscient de ce que pratiquement tout le monde apprécie », comme « des éloges pour un film, de la musique, un livre (mais je doute qu’il lise). […] En réalité, il semble totalement ignorant et inculte. Les personnes les plus démunies sur Twitter ont peut-être accès à plus de beauté et de sens dans la vie que la personne la plus riche du monde. »

Récits de la crucifixion et de la résurrection (présumée) du Galiléen

LA RÉSURRECTION
Jésus est-il réellement ressuscité après sa crucifixion ?
Voyons ce qui s’est réellement passé…
Avertissement : Lorsqu’une question admet plusieurs réponses, toutes ne peuvent être vraies ; une seule peut correspondre à la vérité historique.
Voici une analyse biblique des 40 incohérences irréconciliables du récit de la résurrection :
1. A-t-on cru ou rejeté le témoignage des femmes concernant le tombeau vide ? (Jean vs Marc)
2. Ses disciples ont-ils reconnu Jésus immédiatement ?
(Matthieu vs Marc)
3. La pierre avait-elle déjà été roulée ?
(Matthieu vs Luc)
4. Quelles femmes se sont rendues au tombeau ?
(Jean vs Matthieu)
5. À quelle heure s’y sont-elles rendues ?
(Jean vs Marc)
6. Les femmes ont-elles parlé de la résurrection à quelqu’un ? (Marc vs Matthieu)
7. À qui Jésus est-il apparu en premier ? (Luc vs Jean)
8. Jésus est-il monté au ciel le jour même de sa résurrection ? (Luc vs Actes)
9. A-t-il demandé à ses disciples de le retrouver en Galilée ou à Jérusalem ? (Luc vs Matthieu)
10. A-t-il été crucifié un jeudi ou un vendredi ?
(Jour de la préparation) vs (après le repas de la Pâque)
11. Jésus a-t-il pu manger le repas de la Pâque ?
(Jean vs Marc)
12. Quelles furent ses dernières paroles ?
(Jean vs Luc vs Matthieu vs Marc)
13. À quelle heure de la journée a-t-il été crucifié ?
(Jean vs Luc)
14. Qu'a dit le centurion à propos de Jésus après sa mort ? (Marc vs Matthieu)
15. Jésus est-il apparu à Marie ? (Luc vs Jean)
16. D'où Jésus est-il monté au ciel ?
(Béthanie vs Jérusalem)
17. Jésus a-t-il porté sa croix ? (Jean vs Matthieu)
18. Le rideau du Temple s'est-il déchiré avant ou après la mort de Jésus ? (Luc vs Marc)
19. Jésus est-il allé en Galilée à l'école de Jean ? (Oui, car le chapitre 21 a été ajouté à l'Évangile de Jean pour situer Jésus en Galilée et harmoniser avec les autres Évangiles.)
20. Qui les femmes ont-elles trouvé dans le tombeau ?
(Tous les Évangiles se contredisent.)
21. Combien de fois Jésus s'est-il éloigné pour prier ? (Luc vs Marc)
22. Jésus a-t-il paniqué et « sué du sang » lors de la crucifixion ? (Luc vs Jean)
23. Jésus a-t-il prié pour les hommes qui le crucifiaient ? (Luc vs Marc)
24. Judas a-t-il embrassé Jésus pour le reconnaître ?
(Jean vs Luc)
25. Judas était-il possédé par Satan lorsqu'il a trahi Jésus ? (Marc vs Matthieu)
26. Comment Judas est-il mort ?
(Matthieu vs Actes)
27. Qui a payé pour le champ de sang ?
(Matthieu vs Actes)
28. Pourquoi l’appelle-t-on le champ de sang ?
(Matthieu vs Actes)
29. La mort de Jésus était-elle une expiation pour nos péchés ?
(Luc vs Matthieu)
30. Jésus est-il apparu à Marie dans le récit de la crucifixion selon Marc ? (Fin plus longue ajoutée)
31. Quel jour les femmes sont-elles allées embaumer le corps de Jésus pour la première fois ? (Jean vs Marc)
32. Y avait-il des gardes devant le tombeau de Jésus ? (Matthieu vs Jean)
33. Les corps des saints sont-ils vraiment sortis de leurs tombes ? (Matthieu vs Luc)
34. « Pourquoi m’as-tu abandonné ? » – Sur la croix… quelle langue parlait Jésus ? (Chaque évangile raconte une histoire différente)
35. Les deux voleurs crucifiés aux côtés de Jésus l'ont-ils insulté et réprimandé, ou bien l'un d'eux seulement l'a-t-il insulté tandis que l'autre demandait à être reconnu par Jésus et était ensuite emmené au paradis avec lui ? (Luc vs Marc)
36. Quel était le but initial de la visite des femmes au tombeau ?
37. Quand les femmes ont-elles acheté les aromates ?
38. Jésus a-t-il prié son père pour empêcher la crucifixion ?
(Luc vs Jean)
39. Quand le corps de Jésus a-t-il été enveloppé d'aromates avant d'être enterré, conformément aux rites funéraires juifs ?
(Jean vs Marc et Luc)
40. Quelqu'un a-t-il aidé Joseph d'Aramathea à descendre le corps de Jésus de la croix ?
(Jean vs Marc)
Aidez-moi, s'il vous plaît…
Y a-t-il d'autres contradictions dans ce récit absurde : le récit de la Résurrection ?


« J’ai tant rêvé de toi » de Robert Desnos

 J'ai tant rêvé de toi

J'ai tant rêvé de toi
que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant et de baiser
sur cette bouche la naissance de la voix qui m'est chère?

J'ai tant rêvé de toi
que mes bras habitués en étreignant ton ombre
à se croiser sur ma poitrine
ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante et
me gouverne depuis des jours et des années,
je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.

J'ai tant rêvé de toi
qu'il n'est plus temps sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie
et de l'amour et toi, la seule qui compte aujourd'hui pour moi,
je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres
que les premières lèvres et le premier front venu.

J'ai tant rêvé de toi,
tant marché, parlé, couché avec ton fantôme
qu'il ne me reste plus peut-être, et pourtant,
qu'à être fantôme parmi les fantômes et
plus ombre cent fois que l'ombre qui se promène et
se promènera allégrement sur le cadran solaire de ta vie.
 
Robert Desnos

L’argent fait le bonheur

Qui s’en étonnera ?

Des études récentes confirment que l’argent fait le bonheur !

En 2021 le chercheur Matthew Killingsworth analyse plus de 30 000 personnes, et 1,7 million de données de bien-être recueillies en temps réel.

Résultat : le bonheur augmente de façon continue à mesure que le revenu augmente, sans plafond clair. 

Au moins jusqu’à 500 000 $/an selon l'étude, mais probablement plus.

Cette conclusion contredit partiellement l’étude célèbre de Daniel Kahneman (2010).
À l’époque, ils affirmaient que le bien-être émotionnel cesse de progresser au-delà de 75 000 $ par an.

Sauf que… en 2023, Daniel Kahneman et Matthew Killingsworth publient désormais une étude commune.
Et ils arrivent à un accord majeur :
 Pour environ 80 % des gens, plus le revenu augmente, plus le bien-être augmente. Même au-delà de 75 000 $.
Seule une minorité (environ 20 %), les personnes déjà très malheureuses, montrent un “plateau”. Et encore, il est temporaire.

Autrement dit :

- Pas de plafond universel.
- Pas de limite au-delà de laquelle l’argent “ne change plus rien”.
- Une relation positive et régulière entre revenu et bien-être.

Les chercheurs rappellent aussi que ce n’est pas l’argent en lui-même qui crée le bonheur…

Mais ce qu’il permet d’éliminer :

- Les soucis financiers chroniques
- Les décisions stressantes du quotidien
- Le manque de temps
- L’impossibilité d’accéder à des expériences sociales
- La peur de l’avenir

Et ce qu’il permet de créer :

- Plus de liberté
- Plus de contrôle sur sa vie
- Plus d’expériences humaines (prouvées comme le meilleur “retour sur investissement émotionnel”)
- Moins de contraintes matérielles

Les études convergent donc sur un point :
 L’argent n’achète pas la joie. Il achète la tranquillité qui permet de l’atteindre.

Une nuance cruciale… qui change tout.

Anecdote : dépenser pour les autres (cadeaux, dons) augmente le bien-être mesuré juste après la dépense, plus que si on dépensait pour soi d'après les études.

Nul humain sur terre n’est véritablement libre

« Nul humain sur terre n’est véritablement libre. Tous sont esclaves de l’argent ou de la nécessité. L’opinion publique ou la crainte des poursuites contraint chacun, contre sa conscience, à se conformer. »

Euripide

Euripide était un tragédien de l'Athènes classique. Avec Eschyle et Sophocle, il est l'un des trois tragédiens grecs antiques dont des pièces nous sont parvenues intégralement. Certains érudits antiques lui attribuent quatre-vingt-quinze pièces, mais la Souda en compte quatre-vingt-douze au maximum. Parmi celles-ci, dix-huit ou dix-neuf nous sont parvenues plus ou moins complètes. Il existe de nombreux fragments de la plupart de ses autres pièces. Un plus grand nombre de ses pièces ont été conservées intactes que celles d'Eschyle et de Sophocle réunis, en partie parce que sa popularité grandissait tandis que la leur déclinait ; il devint, à l'époque hellénistique, une figure incontournable de l'éducation littéraire antique, aux côtés d'Homère, de Démosthène et de Ménandre. Euripide est associé à des innovations théâtrales qui ont profondément influencé le théâtre jusqu'à nos jours, notamment dans la représentation des héros mythiques traditionnels comme des gens ordinaires confrontés à des circonstances extraordinaires.

Du pouvoir pour tromper (c’est la présidence trumpiste des USA)

« Nous sommes, et depuis longtemps, corrompus par des hommes qui ne possèdent du pouvoir que pour tromper. »

Isocrate

 

La pierre de Rosette

La pierre de Rosette… La pierre qui a réécrit l'histoire
Une pierre découverte par pur hasard en 1799 par un soldat français à Rosette devint la clé qui ouvrit une porte restée scellée pendant des millénaires. Fragment d'une stèle ptolémaïque plus grande, taillée dans une granodiorite gris-bleu foncé – et non noire comme on le croit souvent –, elle portait trois inscriptions : hiéroglyphique, démotique et grecque.
Bien que ces textes ne soient pas des copies conformes, leurs différences permirent de déchiffrer une langue longtemps restée muette.
Grâce à la comparaison de ces inscriptions – et aux travaux de Thomas Young, qui identifia le cartouche royal, et de Champollion, qui démontra que les hiéroglyphes véhiculaient des sons et non de simples symboles –, le monde redécouvrit enfin la voix de l'Égypte antique.
Et bien que l'inscription sur la pierre ne soit qu'un décret ordinaire à la gloire de Ptolémée V, sa valeur ne réside pas dans son contenu… mais dans le fait qu'elle a permis de faire renaître toute une civilisation.
La pierre de Rosette n'a pas seulement déchiffré une langue ; elle a bouleversé l'équilibre du savoir :
Elle a prouvé que l'Égypte antique n'était pas une simple disciple des autres cultures, mais bien la source même du savoir pour les civilisations qui lui ont succédé.
Ingénierie, religion, philosophie, médecine, administration, économie… une société pleinement développée qui a surpassé le reste du monde de plusieurs millénaires, tandis que l'Occident se croyait, à tort, le berceau de la science et de la pensée.
Grâce à cette pierre, l'écriture de l'histoire elle-même a été transformée.
Le monde ne voyait plus l'Égypte antique comme une relique mystérieuse, mais comme une civilisation profonde qui a enseigné à l'humanité le sens de l'État, de l'organisation, du génie de l'ingénierie, de la spiritualité et de la quête intellectuelle.
Et bien que la pierre soit incomplète, la stèle originale étant perdue, et qu'elle ait été officiellement emportée par les Britanniques en 1801 – où elle se trouve encore aujourd'hui –, elle est devenue un symbole mondial du savoir et de la transmission.

lundi 24 novembre 2025

Température du jour à Arvida (24 novembre 2025)


 

Destructeur du totalitarisme

Henry VIII d’Angleterre (portrait par Holbein le Jeune), qui, avec Luther, Calvin et un certain nombre d’autres, tous aussi imparfaits les uns que les autres, sont à l’origine de la destruction du totalitarisme dictatorial de l’Église romaine, laquelle n’est pas encore terminée, hélas !
 

Sagesse


Sagesse orientale


Si ce n’est pas à toi, ne le prends pas.
Si ce n'est pas juste, ne le fais pas.
Si ce n'est pas vrai, ne le dis pas.
Si tu ne le sais pas, tais-toi.




dimanche 23 novembre 2025

Température du jour à Arvida (33 novembre 2025)


 

La sieste rend le cerveau plus volumineux


 Cerveau de ceux qui ne font pas la sieste /Cerveau de ceux qui la font

Faites l'impasse sur votre sieste quotidienne et réduisez le volume de votre cerveau.

Une étude menée par l'UCL et l'Université de la République d'Uruguay a révélé que les personnes qui font régulièrement la sieste ont tendance à avoir un volume cérébral total plus important – un indicateur associé à une meilleure santé cérébrale et à un risque moindre de démence. Ces résultats suggèrent que la sieste diurne pourrait ralentir le rétrécissement naturel du cerveau lié à l'âge.

Les chercheurs ont utilisé une technique appelée randomisation mendélienne pour étudier les variations génétiques influençant la propension à faire la sieste. Ils ont ensuite analysé les IRM et les données de santé de plus de 35 000 personnes issues de la UK Biobank. Les personnes génétiquement prédisposées à la sieste présentaient un volume cérébral total plus important, équivalent à une différence de vieillissement de 2,6 à 6,5 ans.

Cela ne prouve pas que la sieste augmente la taille du cerveau. Cependant, en utilisant des données génétiques recueillies dès la naissance, l'étude évite certains facteurs de confusion inhérents aux recherches sur le mode de vie. Elle renforce l'hypothèse d'un lien de causalité possible.

Il est intéressant de noter que l'étude n'a mis en évidence aucun effet sur le temps de réaction, la mémoire ou le traitement visuel. Des recherches antérieures ont toutefois démontré que de courtes siestes peuvent améliorer les performances cognitives à court terme.

Les chercheurs ne disposaient pas de données sur la durée des siestes, mais des études précédentes suggèrent que 30 minutes ou moins seraient les plus bénéfiques et moins susceptibles de perturber le sommeil nocturne.

Il s'agit de la première étude établissant un lien entre la sieste régulière et la structure cérébrale à cette échelle. Des recherches supplémentaires sont nécessaires, notamment auprès de populations plus diversifiées, mais elles renforcent l'idée que le repos diurne pourrait contribuer à la protection de la santé cérébrale à long terme.

Pour en savoir plus :

« La sieste régulière associée à un volume cérébral plus important », UCL News, 2023.


 

Le véritable risque lié au paracétamol (tylenol ou acétaminophène) que l'on oublie souvent

L'acétaminophène fait la une des journaux en raison d'allégations non prouvées de lien avec l'autisme, mais les chercheurs affirment que la menace réelle et urgente est connue depuis des décennies : l'insuffisance hépatique aiguë liée au surdosage.

Selon la faculté de médecine de l'Université du Colorado, chaque année aux États-Unis, 56 000 personnes se rendent aux urgences suite à une intoxication à l'acétaminophène, 2 600 sont hospitalisées et représentent près de la moitié des cas d'insuffisance hépatique aiguë.

Presque tous les surdosages sont accidentels : les personnes prennent plusieurs médicaments contenant de l'acétaminophène ou dépassent la dose recommandée lorsque la douleur devient intense.

Au moment où les symptômes apparaissent, les lésions hépatiques peuvent déjà être bien installées. L'antidote standard, l'acétylcystéine, est très efficace, mais son efficacité diminue s'il est administré plus de huit heures après l'ingestion.

C'est pourquoi les experts en toxicologie de l'hôpital Anschutz de l'Université du Colorado testent une nouvelle approche thérapeutique : l'association de l'acétylcystéine et du fomépizole, un médicament habituellement utilisé en cas d'intoxication à l'antigel. Les premières données suggèrent que le fomépizole pourrait contribuer à protéger le foie en cas de surdosage grave de paracétamol. Un essai multicentrique de phase II est actuellement en cours afin de déterminer si cette association peut réduire les lésions hépatiques et améliorer le pronostic. En cas de succès, elle pourrait transformer la prise en charge d'urgence de l'un des surdosages médicamenteux les plus fréquents – et les plus mortels – du pays. En attendant, les chercheurs insistent sur un message simple : lisez attentivement les étiquettes, évitez de prendre deux médicaments à la fois et ne dépassez jamais les doses recommandées. Le véritable danger ne réside pas dans un lien hypothétique avec l'autisme, mais dans le risque bien documenté présent dans presque toutes les armoires à pharmacie.


Source : Faculté de médecine de l'Université du Colorado. (19 novembre 2025). Ce n'est pas de l'autisme : le véritable risque lié au paracétamol que l'on oublie souvent.

Comme la Russie sous Staline

Manifestement ils tentent de l’attirer à Washington pour se venger de leur propre inanité sur lui plutôt que sur Trump !
Il serait encore plus connard qu’il apparaît s’il se laissait prendre !
Mais cela apprendrait peut-être au monde entier qu’il est dangereux d’aller aux USA ou de fréquenter l’un quelconque de ses habitants,  lesquels me semblent avoir tous au moins un crime à se reprocher, ne fût-ce que celui d’avoir voté pour Trump ou pour un quelconque de ses sbires républicains ou autre !
Actuellement les USA me semblent ressembler de plus en plus à la Russie sous Staline.
Ils sont d’ailleurs proches amis de la Russie de Poutine qui me semble n’avoir rien à envier à la Russie de Staline !

Conséquences d’avoir épousé une proche parente

Charles Darwin et sa femme, sa cousine au 1er degré

Charles Darwin, le naturaliste à l'origine de la théorie de l'évolution, épousa sa cousine germaine, Emma Wedgwood, en 1839.
Ensemble, ils eurent dix enfants, dont trois moururent en bas âge et trois autres restèrent sans descendance en raison de problèmes de santé.

Ces pertes personnelles affectèrent profondément Darwin. Il commença à se demander si son mariage avec une proche parente n'avait pas contribué aux problèmes de santé de ses enfants.

À une époque où la génétique n'était pas encore une science établie, sa préoccupation était révolutionnaire.

Pour explorer les effets de la consanguinité, Darwin se tourna vers son jardin. Il mena des expériences méticuleuses sur des plantes autofécondes, observant comment la consanguinité affaiblissait la vitalité et la fertilité au fil des générations.

Ses études sur les pois, les mufliers et d'autres plantes contribuèrent à façonner ce qui allait devenir notre compréhension de la diversité génétique et de la dépression de consanguinité.

La tragédie personnelle de Darwin et sa curiosité scientifique se croisèrent d'une manière rare. Sa volonté de remettre en question ses propres choix de vie se traduisit par des découvertes qui transformèrent la biologie. 

 

Transmettre le moins de germes possibles

En ces saisons de maladies, choisir les gestes qui transmettent le moins de germes possibles !

Le silphium

Le silphium : une épice romaine si précieuse qu'elle a failli disparaître.

Le silphium était l'un des ingrédients les plus extraordinaires du monde antique. Dans la cuisine et la médecine romaines, il occupait une place quasi mythique. Il poussait sur une étroite bande de terre près de Cyrène, en Afrique du Nord, et pendant des siècles, cette seule région approvisionna la Méditerranée en une épice si prisée qu'elle influença les routes commerciales et les trésors royaux. Les auteurs antiques décrivaient sa saveur comme piquante et parfumée, à mi-chemin entre l'ail et l'asafoetida, et les cuisiniers étaient convaincus qu'elle conférait aux sauces et aux ragoûts une profondeur inégalée. Les Romains l'appréciaient tellement qu'ils le faisaient figurer sur leurs pièces de monnaie, le considérant à la fois comme un trésor culinaire et un symbole de la richesse de Cyrène.

Les Romains avaient hérité de leur passion pour le silphium des Grecs, qui l'avaient déjà intégré à leurs recettes et à leurs légendes. Les médecins louaient ses vertus médicinales et l'utilisaient pour soigner la toux, l'indigestion, la fièvre et bien d'autres maux. La résine de la plante, appelée silphium, était réputée pour ses propriétés quasi miraculeuses, ce qui en fit l'un des ingrédients les plus précieux qu'un foyer puisse se procurer. Pour les cuisiniers romains de l'élite, le silphium était un signe de prestige, car tout plat contenant ne serait-ce qu'une infime quantité de sa résine était un gage de raffinement et de richesse. Son usage est mentionné à maintes reprises dans les premiers textes culinaires romains, preuve qu'il était intimement lié au luxe quotidien.

Le principal problème du silphium résidait précisément dans ce qui avait fait sa renommée : il ne poussait qu'à l'état sauvage et personne n'avait jamais réussi à le cultiver. Les agriculteurs tentèrent à maintes reprises de le transplanter, mais en vain. Face à la demande croissante des Romains et à la prise de conscience des profits potentiels par les marchands, les récolteurs exploitèrent la plante à un rythme effréné, la faisant régénérer plus vite qu'elle ne pouvait se régénérer. Les sources antiques rapportent que la dernière tige de véritable silphium fut envoyée à l'empereur Néron comme une curiosité, illustrant la rapidité avec laquelle une ressource peut disparaître lorsque le désir l'emporte sur la nature. En quelques générations, le silphium passa d'arbuste abondant à mets délicat disparu, et le monde culinaire perdit l'une de ses saveurs les plus prisées.

Les auteurs de l'époque comprenaient la gravité de cette perte. Pline l'Ancien déplora sa disparition et consigna les récits des efforts désespérés déployés pour le préserver. Certaines recettes commencèrent à le remplacer par l'asafoetida, un proche parent encore utilisé aujourd'hui, mais même Pline reconnaissait qu'il ne s'agissait que d'une pâle imitation de l'original. Les chefs continuèrent à faire référence au silphium longtemps après sa disparition, comme une forme de nostalgie pour un goût qu'ils savaient ne plus jamais retrouver. Cette nostalgie montre à quel point la nourriture peut façonner la mémoire et combien la culture évolue rapidement lorsqu'un seul ingrédient disparaît.

L'histoire du silphium révèle également la conception romaine du rapport entre nature et empire. Ils croyaient que le monde existait pour être récolté, exploité et intégré au mode de vie romain. Lorsqu'une ressource était précieuse, Rome la consommait sans hésiter, et cet appétit avait souvent des conséquences irréversibles. Le silphium est devenu un exemple de ce qui arrive lorsque le désir humain refuse de ralentir. Son extinction est l'un des premiers cas documentés d'une espèce disparue uniquement à cause de la surexploitation.

Aujourd'hui, le silphium nous sert de leçon et nous rappelle la fragilité du monde naturel. Il nous invite à imaginer ce qu'était la cuisine romaine à son apogée et combien la culture culinaire antique aurait été différente si cette plante avait survécu. La disparition du silphium résonne à travers l'histoire car elle montre à quelle vitesse l'abondance peut tomber dans l'oubli et comment même les plus grands empires peuvent effacer les trésors qu'ils admirent le plus.

samedi 22 novembre 2025

Température du jour à Arvida (22 novembre 2025)


 

Josette Molland

Elle n'avait que vingt ans lorsqu'elle commença à falsifier des documents pour sauver des réfugiés juifs. Arrêtée et torturée par la Gestapo de Klaus Barbie, elle survécut finalement aux horreurs des camps de concentration en se nourrissant d'insectes et d'écorce d'arbre.
Voici l'histoire vraie de Josette Molland, une héroïne française décédée il y a quelques semaines à l'âge de 100 ans. Elle fut honorée comme un soldat pour son courage exceptionnel durant la Seconde Guerre mondiale.
En 1943, alors que Josette n'avait que 20 ans, la France était sous le joug nazi. Josette étudiait l'art, apprenant à dessiner des motifs parfaits. Elle avait un œil aiguisé et une dextérité remarquable.
Elle décida de mettre ses talents au service des résistants. Ils luttaient clandestinement contre les nazis.
De quoi avaient-ils le plus besoin ? De faux papiers d'identité.
Josette devint faussaire. Elle gravait des tampons spéciaux qui ressemblaient trait pour trait aux tampons officiels nazis. Une fois apposés sur un document, ses faux tampons paraissaient authentiques.
Elle falsifiait des cartes d'identité, des permis de voyage et des tickets de rationnement. Ses faux papiers ont permis à plus de mille personnes – des familles juives et des pilotes alliés – d'échapper aux nazis et de se réfugier dans des pays sûrs comme l'Espagne et la Suisse.
C'était le métier le plus dangereux au monde. Si les nazis arrêtaient quelqu'un avec ses faux papiers, cette personne était exécutée. Si on l'arrêtait, elle serait tuée sur-le-champ.
En mars 1944, les nazis finirent par capturer Josette.
Elle fut emmenée au quartier général de Klaus Barbie, l'horrible officier nazi surnommé le « Boucher de Lyon ».
Josette fut torturée. Les nazis voulaient qu'elle dénonce ses amis de la Résistance. Ils voulaient savoir où se trouvaient les planques.
Mais Josette était plus forte que la douleur. Elle n'avait que vingt ans, mais elle garda le silence. Elle refusa de donner le moindre nom. Elle protégea tous ceux avec qui elle avait travaillé et tous ceux qu'elle avait aidés à sauver.
Comme elle refusait de parler, les nazis l'envoyèrent dans des camps de concentration.
Elle fut d'abord envoyée à Ravensbrück, un camp terrible pour femmes. Puis à Holleischen, où elle fut contrainte de travailler douze heures par jour à la fabrication d'armes pour l'armée allemande.
La nourriture était quasi inexistante : une soupe claire et un peu de pain. Josette n'était plus que peau et os, ne pesant plus que 27 kilos environ. Elle voyait mourir autour d'elle chaque jour.
Mais Josette refusait de mourir.
Pour survivre, elle mangeait tout ce qu'elle trouvait : des insectes et de l'écorce d'arbre.
Elle tenta même de s'évader !
Plus tard, elle raconta : « Ce que j'ai vécu dans les camps, je ne peux même pas le décrire… Chaque jour, nous pensions que ce serait le dernier. »
Le 5 mai 1945, les soldats américains libérèrent enfin son camp. Josette, à 21 ans, était à peine vivante, mais elle avait survécu.
Après la guerre, elle se rétablit peu à peu, se maria et fonda une famille.
Pendant longtemps, ces souvenirs furent trop douloureux pour être partagés. Mais en vieillissant, elle a compris qu'elle devait raconter au monde ce qui s'était passé.
Pendant plus de 60 ans, Josette a parcouru les écoles et les musées pour partager son histoire. Elle s'est assurée que les nouvelles générations n'oublieraient jamais la vérité sur la guerre.
En 2016, elle a publié un livre intitulé « Soif de Vivre ».
Il y a quelques semaines, Josette Molland-Ilinsky s'est éteinte paisiblement à l'âge de 100 ans. Elle avait vécu un siècle entier, 80 ans de plus que ce que les nazis souhaitaient pour elle.
Lors de ses obsèques, l'État lui a rendu les honneurs militaires. Son cercueil était recouvert du drapeau français et l'assistance a chanté le chant national et l'hymne de la Résistance.
La vie que nous connaissons, la liberté que nous chérissons, est un don conquis grâce à l'esprit inébranlable, indomptable et profondément compatissant de héros comme elle.
À vingt ans, cette jeune femme a lutté contre les ténèbres, falsifiant avec passion des documents pour sauver des réfugiés juifs de l'abîme.
Même capturée et soumise à l'inimaginable brutalité de la Gestapo de Klaus Barbie, sa force est restée inébranlable.
Elle a affronté la mort dans les camps de concentration, survivant grâce à de simples insectes et de l'écorce, prouvant ainsi que la compassion la plus profonde de l'humanité est la force ultime contre la tyrannie !
Même le plus grand mal ne peut briser l'esprit humain.