Je me souviens de cette photo de Staline dans sa tombe et de la manchette du journal « Le Soleil », auquel mes grands-parents étaient abonnés, au début de 1953.
« C'est le chef des communistes qui est mort » m'expliquait ma grand-mère.
J'avais déjà vu quelques membres de ma famille ainsi exposés dans une tombe couverte de fleurs : ma petite sœur morte à un an, une sœur de mon père morte à vingt ans.
J'imaginais les Communistes bien tristes de voir ainsi leur chef mort.
Le déluge de fleurs se justifiait.
Je ne savais pas à l'époque que la mort de ce chef justifiait la mort de chacun d'entre nous, de chacun des humains.
Pour que notre monde puisse en effet espérer être débarrassé de tous les grands criminels qui le persécutent -et de tous les petits criminels qui, chaque jour, persécutent ne fût-ce qu'un seul d'entre nous-, il faut que tous nous soyons mortels afin qu'ils le soient aussi.
« C'est le chef des communistes qui est mort » m'expliquait ma grand-mère.
J'avais déjà vu quelques membres de ma famille ainsi exposés dans une tombe couverte de fleurs : ma petite sœur morte à un an, une sœur de mon père morte à vingt ans.
J'imaginais les Communistes bien tristes de voir ainsi leur chef mort.
Le déluge de fleurs se justifiait.
Je ne savais pas à l'époque que la mort de ce chef justifiait la mort de chacun d'entre nous, de chacun des humains.
Pour que notre monde puisse en effet espérer être débarrassé de tous les grands criminels qui le persécutent -et de tous les petits criminels qui, chaque jour, persécutent ne fût-ce qu'un seul d'entre nous-, il faut que tous nous soyons mortels afin qu'ils le soient aussi.
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