vendredi 9 août 2013

Effroi

C'est une illustration tirée de la « Bible de saint Louis » (1226-1234) -page en anglais au bout de ce lien- que le roi français donna en cadeau à Alphonse le Sage, roi de Castille et qui se trouve dans le trésor de la cathédrale de Tolède.
Elle me laisse perplexe car je n'ai aucune idée du passage de la Bible auquel font allusion ces testicules gonflés de l'homme que vous voyez à droite.
Punition de Yahvé encore en furie contre le genre humain (très souvent je me sens comme ce Yahvé et j'aimerais bien avoir ses pouvoirs, les humains n'auraient pas une longue existence, croyez-moi) ?
Miracle en cours de réalisation par le bénisseur de gauche ?
(Le salut viendrait de la gauche ?)
Voyez de plus près (comme devant tout ce qui arrive aux testicules,  je suis comme effrayé) :



Je ne sais, je n'ai aucune mémoire de ce passage.
L'homme au nez camus au centre ne me semble pas mieux loti et mériterait lui aussi un miracle, ou une chirurgie ou un traitement Photoshop :


Qui m'éclairera ?

P.S. Un ami Facebook -Nicolas Rouleau- pense à Ézéchiel, 20:23 dans cette traduction, avec, en plus, une référence à certaine traduction anglaise plus explicite : « Elle a brûlé pour ses impudiques, dont les membres sont des membres d'âne, et l'ardeur lubrique celle des étalons. »
Dans certaines traductions anglaises, on parle carrément de « genitals » ! »

Celle dont le passage parle ainsi est une femme, Oholiba, symbole de Jérusalem.
Les traductions françaises, comme honteuses qu'on s'intéresse à un livre si vulgaire (indigne de Dieu à qui on en attribue l'inspiration ?) et qu'on le traduise, tentent toujours d'en adoucir les termes. Maladie générale de la traduction française ?

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