jeudi 22 août 2013

Les délires de Wagner

Une collectionneuse anglaise, fanatique adoratrice de Richard Wagner et de tout ce qui concernait celui-ci -Mary Burrell- refusa d'acheter le manuscrit original de « Ma Vie » (celui qu'avait écrit de sa main Cosima Liszt ?)  parce qu'il est si plein de manifestations de paranoïa, confinant parfois au délire de persécution, qu'elle « était convaincue qu’il s’agissait d’un faux probablement rédigé par des ennemis de son idole… » (Pierre Assouline, ici).
Les opéras de Wagner me semblent ressembler à des grandes messes, et la plupart des messes m'ennuient.
Peut-être me plairaient-ils davantage si je pouvais en entendre une petite partie à la fois, si je pouvais les découper comme on découpe un long livre (pulsion de mutilation ? ).
Mais il semble que cela serait un sacrilège ...
Alors tant pis, je laisse ce type particulier de croyants à leurs interminables dévotions et oraisons.
Je suis trop mécréant pour consentir à m'ennuyer longtemps.

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