dimanche 11 août 2013

L'orme de la rue de Calais

Ce matin, avant de partir pour l'Anse-Saint-Jean où nos amis Lavoie-Tremblay et nous avions fait le projet de passer une grande partie de la journée (ce que nous avons fait*), j'ai photographié ce grand orme derrière chez moi car je crois bien que c'est le dernier été où je puis le faire.
Il montre déjà des signes de la maladie hollandaise de l'orme qui a abattu tous ses compagnons du voisinage et, l'an prochain, il sera sans doute trop malade pour être beau.
À contre-jour, dans le soleil de la matinée il m'a semblé aussi beau que ceux qu'a jadis peints Marc-Aurèle Fortin (voir ici).
J'ai voulu donner à celui-ci une éternité électronique, celle d'Internet, moins grande et moins belle que l'éternité de la peinture mais, quand même, une éternité.
Disons une petite éternité.
En voici une vue rapprochée, avec, à droite, son chétif compagnon -un peuplier qui mourra sans doute lui aussi, bientôt :


* J'imagine que vous savez que je vous en reparlerai.

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