La page couverture du «New Yorker» du 5 décembre (y sommes-nous déjà?) qui met le doigt sur une évolution récente du commerce.
Nous sommes dans une librairie new-yorkaise (ou étasunienne qu'importe) car il y a écrit «Books» à l'envers dans la vitrine (le voyez-vous?).
Parmi les t-shirts à visages d'écrivains, d'affiches, de calendriers, de casquettes et autres accessoires «littérairement» illustrés eux aussi, de bouquineurs, la vendeuse (devrais-je écrire «libraire»?) indique une rangée de livres à un client qui lui en a sans doute demandé un.
Légitimement selon moi.
Des librairies qui sont plutôt des magasins de bric-à-brac, des grands magasins à rayons qui deviennent des supermarchés, des supermarchés qui deviennent des magasins à rayons et de meubles, toutes sortes de «panachages» commerciaux qui nous ramènent aux magasins généraux du dix-neuvième siècle dans les villes de colonisation du Far West étasunien (et c'est effectivement à l'instigation de chaînes de l'ouest étasunien que tout cela se produit -Walmart, Costco, etc.).
C'est le progrès à rebours dans lequel le commerce est à présent irrésistiblement entraîné.
Devant nos yeux.
Bonne page couverture sociologique du «New Yorker».
(J'ai trouvé cette page couverture ici, sur la page Facebook (ici) du magazine).
jeudi 1 décembre 2011
Panachage du commerce
heure 20:11:00
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