
Ces portes sont décorées de motifs faits probablement en aluminium.
Voyez de plus près celles de droite :

C'était l'idéologie de ces temps anciens: le premier rôle des femmes était celui-là.
Quant à l'« École normale des filles » on y formait les institutrices de l'enseignement primaire pour les garçons et les filles les institutrices de l'enseignement secondaire pour les filles.
La formation des instituteurs de l'enseignement secondaire des garçons (seulement des garçons) se donnait ailleurs, dans l'« École normale des garçons ».
C'est dans le couvent auquel ces portes donnent accès que se trouve l'auditorium où l'on présentait l'adaptation de l'« Antigone » de Sophocle dont j'ai parlé hier (ici).
Mais ces portes sont celles du couvent, pas celles de l'auditorium qui sont au rez-de-chaussée et si peu spectaculaires que je ne les ai pas photographiées.
Mais j'ai pris diverses photographies d'éléments « Art déco » qui m'ont paru intéressants de ce couvent et de son auditorium, que je vais vous présenter.
Au-dessus de ces portes ci-dessus, il y a ce fronton avec la croix caractéristique:

Vers la droite il y a ce mur de brique caractéristique, lui, de l'« Art déco » mais d'un « Art déco » que l'on pourrait appeler « provincial » (sans la nuance péjorative que ce mot a en France ou en Europe) ou « périphérique » :


Voici un échantillon des sièges des spectateurs où l'on voit les couleurs dominantes du décor de la salle, diverses nuances de rouge et diverses nuances de bleu (qui s'étendent parfois jusqu'au vert) :






N.B. Veuillez cliquer les photos pour les agrandir dans une autre fenêtre et mieux les voir.
Un co-blogueur du Saguenay, Dario Larouche, a déjà publié sur son blogue spécialisé dans le théâtre (théorie et pratique) d'autres photos -excellentes- de cette salle, vous les trouverez ici.
2 commentaires:
Très intéressant auditorium qui me semble tout à fait adapté à transcender une tragédie antique modernisée par une mise contemporaine, j' aime le dépouillement sous les couleurs audacieuses.L' emplacement du spectacle est essentiel, je n' ai pas pu apprécier Aïda quand je l' ai entendu à Bercy avec son plafond de tuyaux et réseaux électriques.
Un décor qui date de l'époque des dictatures évoquées dans l'adaptation de la pièce.
Et, ajouterais-je, de l'époque de la dictature religieuse au Québec.
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