J'avais pensé vous faire un compte rendu de la projection du «Comte Ory» de Rossini en direct du Metropolitan Opera que j'ai vue hier au cinéma Jonquière (il y avait une très intéressante «mise en abyme» en guise de mise en scène, des interprètes aussi vertigineusement bons en voix qu'en jeu, une scène de sexe à trois (habillée), etc.).
Mais la critique de Denise Pelletier est si juste, si exacte, correspond tellement à ce que j'ai ressenti, que je vous y renvoie sans plus de cérémonie (elle est ici).
Je vous dis seulement que je comprends maintenant pourquoi Stendhal égalait Rossini à Mozart.
Et je vous présente les deux photos que j'avais pêchées ici et là pour illustrer mon compte rendu évanoui, celle de Flórez et Damrau (une «diva», vraiment) et celle de Flórez en religieuse:
dimanche 10 avril 2011
Le Comte Ory de Rossini
heure 12:15:00
2 commentaires:
Hé bien, c' est oryde! J' aime beaucoup Rossini et connais par coeur son barbier , je découvre cette opérette avec apparemment une mise en scène à la Savary, par le biais de l' article enthousiaste de votre voisine; on a l' air de bien s' amuser par chez vous!
Je crois qu'il y a des projections en direct et en haute définition du Metropolitan Opera de New York dans certains cinémas de Paris aussi (et de France d'ailleurs).
«Le comte Ory» y a sans doute été projeté hier vers 18h chez vous (13h au Québec).
Nous nous amusons chez nous bien mais parfois c'est à distance,
Mais je crois que cette distance est parfois féconde. Ainsi, pendant les entractes des représentations en direct, on assiste dans les coulisses à des interviews en direct également des principaux interprètes (Florez, Maurau) et du metteur en scène et des costumiers.
C'est un opéra et ce sont des témoignages éclairants.
Nous avons donc plein d'avantages sur les spectateurs du Lincoln Center -qui ont pourtant payé leur billet infiniment plus cher que nous.
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