Cet article qui porte sur la traduction -plus précisément sur une nouvelle traduction en anglais de la Bible- est plein d'erreurs dues à sa traduction par un traducteur incompétent, ou bien à l'ignorance de son rédacteur.
Le titre d'abord: « Dans la nouvelle traduction de la Bible, Marie n'est plus une vierge ».
Il est faux, la nouvelle traduction de la Bible ne se prononce pas sur la virginité de Marie, simplement on y a remplacé le terme « vierge » par le terme « jeune fille » plus conforme au mot original, « almah » (en araméen?) qui veut dire effectivement « jeune fille » (il a donné le mot « almée » en français, par l'intermédiaire du mot arabe « âlmet » qui signifie « savante »).
Et puis, dans le deuxième paragraphe, on parle de la « divinité » de Marie, dont il n'a jamais été question dans les Évangiles.
Je me demande quelle sorte de rédacteur peut avoir laissé passer cela (j'ai effectué une photo d'écran de l'article afin d'avoir une preuve de ce que je souligne ici car l'erreur est trop grosse pour ne pas être corrigée lors d'une révision, à moins que... les rédacteurs de Slate.fr ne relisent jamais les articles qu'ils publient).
Le fait qu'on ait remplacé le terme « man » (« homme », dans le sens d'« humain de sexe masculin ») par « people » (« personne ») partout où il est question d'« humanité » plutôt que du sexe des personnes, est vrai -et louable, selon moi- mais change la perspective qui est la véritable perspective de la Bible originelle, et montre que la Bible qu'on lit maintenant (ou qu'on lira bientôt) est une Bible adaptée aux mœurs occidentales actuelles, comme elle l'a toujours été au fil des « traductions » qui ont toujours été, en réalité, des adaptations (des « réécritures ») plutôt que des traductions.
Elle révulserait sans doute les rédacteurs originaux qui prétendraient que cette adaptation dénature la « parole de Dieu » (elle ne sera pas acceptée, j'en suis sûr, par les Évangélistes et autres tenants d'une lecture littérale de la Bible et des Évangiles, ou par les intégristes chrétiens).
Mais quelles précautions faut-il utiliser maintenant avant de prêter foi aux écrits !
(Peut-être aurait-il fallu avoir des précautions identiques tout au long de l'histoire).
(L'article original est ici).
P.S. Et peut-être peut-on penser que ce que l'on dit être la « parole de Dieu » n'est pas éternelle puisqu'elle change avec les traductions et les mœurs humaines, qu'elle est elle aussi soumise au temps et aux aléas de l'histoire humaine.
Dieu est un humain comme un autre !
Le titre d'abord: « Dans la nouvelle traduction de la Bible, Marie n'est plus une vierge ».
Il est faux, la nouvelle traduction de la Bible ne se prononce pas sur la virginité de Marie, simplement on y a remplacé le terme « vierge » par le terme « jeune fille » plus conforme au mot original, « almah » (en araméen?) qui veut dire effectivement « jeune fille » (il a donné le mot « almée » en français, par l'intermédiaire du mot arabe « âlmet » qui signifie « savante »).
Et puis, dans le deuxième paragraphe, on parle de la « divinité » de Marie, dont il n'a jamais été question dans les Évangiles.
Je me demande quelle sorte de rédacteur peut avoir laissé passer cela (j'ai effectué une photo d'écran de l'article afin d'avoir une preuve de ce que je souligne ici car l'erreur est trop grosse pour ne pas être corrigée lors d'une révision, à moins que... les rédacteurs de Slate.fr ne relisent jamais les articles qu'ils publient).
Le fait qu'on ait remplacé le terme « man » (« homme », dans le sens d'« humain de sexe masculin ») par « people » (« personne ») partout où il est question d'« humanité » plutôt que du sexe des personnes, est vrai -et louable, selon moi- mais change la perspective qui est la véritable perspective de la Bible originelle, et montre que la Bible qu'on lit maintenant (ou qu'on lira bientôt) est une Bible adaptée aux mœurs occidentales actuelles, comme elle l'a toujours été au fil des « traductions » qui ont toujours été, en réalité, des adaptations (des « réécritures ») plutôt que des traductions.
Elle révulserait sans doute les rédacteurs originaux qui prétendraient que cette adaptation dénature la « parole de Dieu » (elle ne sera pas acceptée, j'en suis sûr, par les Évangélistes et autres tenants d'une lecture littérale de la Bible et des Évangiles, ou par les intégristes chrétiens).
Mais quelles précautions faut-il utiliser maintenant avant de prêter foi aux écrits !
(Peut-être aurait-il fallu avoir des précautions identiques tout au long de l'histoire).
(L'article original est ici).
P.S. Et peut-être peut-on penser que ce que l'on dit être la « parole de Dieu » n'est pas éternelle puisqu'elle change avec les traductions et les mœurs humaines, qu'elle est elle aussi soumise au temps et aux aléas de l'histoire humaine.
Dieu est un humain comme un autre !
2 commentaires:
C'est une question que je me pose, celle du nominalisme, à savoir si la terminologie peut influencer l' opinion et si ne plus parler de la vierge Marie mais de la jeune Marie par exemple peut faire basculer le dogme.Pour ma part je pense que ,croyants ou non, nous pouvons conserver le mythe fondateur tel qu' il est , toute l' iconographie repose sur cette idée,les Fra Angelico n' auraient plus aucun sens...
Le nom, effectivement, à l'instar du Dieu de la Bible, tire la chose du magma et du chaos et, ainsi, la crée, la fait exister (notre langue est le vrai Dieu, selon moi).
L'art, quant à lui, conforme, solidifie l'existence de ce qu'il représente (par les images ou par les mots) et c'est ainsi que Dieu et la Vierge, et Zeus et Athéna existent toujours à cause des œuvres qui les représentent et les racontent.
Mais tout, pas seulement les dieux, tout ce que nous croyons percevoir par nos sens c'est-à-dire tout ce qui nous semble exister, est le fruit de nos langues et de notre divine imagination.
C'est ce que je crois.
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